L'histoire de la semaine

Dimanche 28 février 7 28 /02 /Fév 14:27

Presque aussitôt Matéo sent deux mains épaisses mais légères, douces et rêches en même temps, se poser au niveau des reins. Un délicieux frisson lui parcourt tout le corps et provoque un léger remous dans sa petite culotte… Toujours pas de formalisation ! Quelques secondes à se remettre de ses frissonnements puis il sent les mains glisser lentement vers ses hanches. À cet instant il ne peut contenir un soubresaut de douleur. Finalement il est peut-être plus blessé qu’il ne l’a pensé de prime abord… En tous les cas, s’il s’en aperçoit, l’homme ne s’en formalise pas pour autant, trop accaparé à poursuivre son inspection.

— Bien… Maintenant penche-toi encore un peu plus. Comme si tu devais toucher tes pieds avec tes mains.

— Pour quoi faire ?... interroge Matéo tout étonné par cet ordre.

— Pour m’assurer que ta blessure à la hanche n’est que superficielle ! Décidemment, pour un jeune mec de dix-sept ans, tu manques de perspicacité…

— Ce n’est pas ce que prétend ma mère ou mes amis, envoie Matéo un tantinet excédé de savoir son bon sens remis en question…

Cependant il n’en exécute pas moins le mouvement demandé par l’adulte qui, de toute manière, a l’air de bien savoir ce qu’il fait !

Puis tout à coup…

Matéo comprend toute l’incongruité de sa position. En temps normal ça le mettrait plutôt mal à l’aise. Il a toujours été très pudique, même avec sa famille. En tout cas il ne s’est jamais retrouvé positionné ainsi, les fesses offertes, devant un homme inconnu de surcroît. Mais à ce moment précis, va comprendre pourquoi, il trouve cette situation amusante. Et puis il trouve très agréables les caresses des mains chaudes sur son corps, sur sa peau brûlante. Presque il en oublierait sa blessure. Et puis… Et puis…

Et puis il se rend compte aussi qu’il apprécie d’être commandé et manipulé de la sorte. Mais surtout qu’il en a envie. Pas avec n’importe qui, mais avec cet homme. Alors, oubliant toute pudeur, il se penche autant que possible, relevant ses fesses encore d’avantage. Enfin, autant que lui permet sa souplesse et sa douleur lancinante qui n’est pas feinte. D’ailleurs il ne peut réprimer un autre gémissement.

— Ah, ah... Tu vois que tu es plus blessé que tu ne le pensais ! D’ailleurs tu t’es bien écorché en te jetant de ton vélo. Il faudrait voir à tout désinfecter. Mais je n’ai rien sur moi… Bon, en attendant, je vais te faire un léger massage. Ça soulagera un peu ta douleur.

— Ici ? Là ? Maintenant ?...

— Et bien oui ! Tu voudrais faire ça où ? À l’hôpital ?...

— Ben non. Ce n’est pas la peine d’appeler les urgences. Ce n’est pas très grave en apparence.

— Tu as raison sur le principe. Mais dis-moi, tu me fais confiance mon garçon ?

— Euh… Ben oui, sinon je ne serais pas là penché tête vers le sol et les fesses en l’air !

— Voilà qui est parlé !... Ceci dit je vais me rapprocher un peu plus. Ne t’inquiète surtout pas. C’est pour mieux t’avoir en main et te masser.

Instant de solitude inquiète. Matéo se demande ce que le type entend par se rapprocher un peu plus.

« N’est-il pas déjà tout proche avec ses deux mains apposées sur moi ?... »

Et d’un coup il comprend. En se rapprochant effectivement, l’homme en arrive à coller son bas-ventre contre ses fesses tendues tandis que ses mains se baladent sur son dos, ses côtes et son ventre. Elles le caressent tout en douceur. C’est franchement agréable. Tête baissée vers ses pieds et cul relevé en arrière, Matéo pousse un gémissement de contentement. C’est la première fois qu’il se fait masser. Il n’aurait jamais pensé que cela puisse être aussi agréable et suave, malgré cette douleur persistante au niveau de la hanche.

« Vache… Il fait ça bien. Il sait y faire le bougre !.... » Pense le garçon en gémissant.

Encore deux ou trois minutes de ce traitement et Matéo découvre alors une nouvelle impression. Une forme molle, relativement longue et épaisse, ainsi qu’une chaleur bienfaisante contre ses fesses. Aussi surprenant que cela puisse paraître, cette sensation provoque en lui une profonde bouffée de sentiments contradictoires. Surtout dès qu’il comprend la raison de cette chaleur épaisse :

1- La crainte d’être forcé par cet homme plutôt entreprenant qui, au ressenti immédiat, doit avoir un sacré morceau dans l’avant de son short. Matéo s’étonne même d’accepter une telle situation.

2- Une impression de bien être à ce contact, au point qu’il en écarte machinalement les jambes donc les cuisses. Un peu comme si, inconsciemment, il cherchait à ouvrir un passage ou au moins offrir un écrin où pourra se caler cette barre qui lentement tend à perdre de sa mollesse tandis que les mains de l’homme poursuivent leur savant et efficace massage.

3- Une montée évidente d’excitation. Son sexe enfle au même rythme que celui de l’adulte. Bien sûr Matéo se rend bien compte que ça ne se passe pas à la même échelle. Il est évident que le sexe de l’homme est bien plus long et épais que le sien, d’une dimension n’excédant pas les seize centimètres et demi, et d’une épaisseur moyenne. Plus le sexe adulte se tend et durcit, plus il devient chaud, provoquant une nouvelle montée de désir. Ça aussi c’est nouveau ! Ça ne lui est encore jamais arrivé. Même pas avec son cousin plutôt mignon et avec qui il a eu cette petite aventure le matin même.

4- Un sentiment teinté de crainte et de honte d’éprouver autant de plaisir pervers (s’il en est) avec cet inconnu.

Jusqu’à cet instant Matéo n’a jamais envisagé qu’il pourrait véritablement être gay. Malgré l’épisode matinal. Encore moins entrevu le fait qu’il puisse prendre du plaisir à sentir un sexe coulisser entre ses globes fessiers. Mais à cet instant précis il doit bien se rendre à l’évidence. Son sexe aussi est tout tendu. Son gland est gonflé et brûlant au point d’en être douloureux… Il a honte de lui. Mais il n’espère qu’une chose… C’est que l’homme continue à lui prodiguer ce massage si bienfaiteur… De toute manière ça ne l’engage à rien. Ça ne remet pas en cause ses projets d’un jour se marier et fonder sa propre famille. Même si cette idée devient un peu moins clair maintenant…

Subitement Matéo contient difficilement un autre gémissement. Tout son corps se tend. Une décharge électrique détonne dans ses reins et remonte la colonne vertébrale le faisant frissonner. Ses bourses gonflées frémissent tandis qu’un puissant courant remonte le long de son sexe prêt à exploser… Son gland palpite quelques petites secondes avant de relâcher un premier jet puissant dans sa petite culotte, un boxer serré qui l’emprisonne.

« Aaaaaaaaaaaaaaaaaah !... »

Au même instant, l’homme passe ses bras sur le ventre de Matéo. Il le sert fort et l’attire vers lui. L’adolescent sent le sexe de l’individu frémir malgré l’épaisseur des tissus. Il l’entend crier à son tour. Quelques secondes encore et il sent une humidité chaude traverser le short de l’adulte pour auréoler l’arrière du sien. Le sexe de Matéo expulse alors trois autres jets qui lui arrachent encore des râles de jouissance, traversent le tissu de son boxer et viennent tacher l’avant de son bermuda.

Tandis qu’il tente de reprendre ses esprits Matéo n’en revient pas. Jamais, au grand jamais, même dans ses fantasmes les plus délirants, il n’aurait pu s’imaginer pouvoir jouir sans se toucher tandis qu’une queue énorme coulisse sur ses fesses et entache l’arrière de sa culotte.

Enfin l’homme le relâche, l’aide à se redresser et le tourne vers lui…

— Au moins maintenant on sait que ta blessure n’est que superficielle. Mais il faudra quand même penser à la désinfecter… En tout cas je constate que du côté de ton avant tout est bien en place et en parfait état de fonctionnement…

— Euh…

Matéo ne sait quoi répondre. De toute façon que pourrait-il dire de cohérent après ce qu’il vient de vivre avec cet inconnu ? En tout cas il en sait grée à cet homme qui ne revient pas sur leur jouissance quasi simultanée.

« Décidemment, malgré ses airs un peu rustre, ce type est vraiment charmant… Mais quand même je ne comprends pas ce qu’il lui a pris... Comment je vais faire maintenant ? Je crois bien que je peux dire adieu au travail pour chez lui… Jamais il ne voudra de moi après ça !... »

— Eh, jeune homme ! Y a quelqu’un ?

— Euh, oui… Pardon, j’étais juste perdu dans mes pensées. Excusez-moi monsieur.

— Tu es tout excusé mon garçon. Je comprends, ce n’est pas facile à digérer ce qu’on vient de vivre.

— C’est vrai monsieur. Je suis désolé d’avoir pu vous suggérer une telle chose. Vous savez je ne suis pas gay.

— D’abord tu n’as pas à t’excuser de quoi que ce soit. De plus ça ne veut pas forcément dire que tu es gay. Le hasard a provoqué cette situation. Ni toi, ni moi ne pouvions le deviner. En tout cas tu es très réceptif et très sensuel…

— Merci du compliment monsieur. Mais si cela ne vous dérange pas je préfèrerais qu’on n’en parle plus monsieur.

— D’accord, on n’en parle plus… Mais je te le redis, cesse de me dire monsieur à tout bout de champ ! Après tout on est devenus comme qui dirait… intimes !

Cette remarque arrache un timide sourire à Matéo. Pourtant il ressent une certaine honte à la situation, surtout quand il songe fugacement à sa mère qui risquerait fort de très mal le prendre si elle venait à le savoir.

« Mais t’es con Matéo !... Comment veux-tu qu’elle sache si tu ne dis rien à personne ? »

Pendant un instant il regarda l’homme dans les yeux, un peu comme s’il tentait d’y lire ses pensées. Mais ce dernier ne laisse rien transpirer dans son regard chaleureux et souriant. Décidément, l’homme, cet inconnu une demi-heure auparavant, a quelque chose de bien sympathique. C’est certainement ce qui lui donne le courage et l’envie de poursuivre leur discussion.

— D’abord, je veux bien ne plus vous appeler monsieur, monsieur, commence Matéo non sans humour… Mais je vous ferai quand même remarquer que vous ne vous êtes pas présenté et que donc, même si vous ne voulez pas que je vous dise monsieur, monsieur… Eh bien, il faudrait que le monsieur que vous êtes m’indique au moins son prénom puisque d’après vous, monsieur, il paraît que nous sommes devenus des intimes… (Silence plein de sourire, le temps de reprendre son souffle après cette première tirade)… Alors effectivement monsieur, je voudrais bien savoir comment s’appelle le monsieur qui est en face de moi et qui me toise de sa hauteur. Monsieur…. C’est clair pour vous monsieur ?

Et à l’homme de partir d’un grand éclat de rire, gardant aussi son regard braqué sur celui de l’adolescent qui semble bien fier de sa longue tirade.

— Eh bien dis donc mon garçon… Tu m’as l’air de quelqu’un amateur de longues phrases bien embrouillées ! Ça prouve au moins que tu possèdes du vocabulaire et que tu es capable d’entretenir de longues conversations… Pourquoi ne pas m’avoir simplement demandé mon prénom ?... Mais si tu veux vraiment tout savoir je m’appelle Pierre. Pierre Bougon. Et je te prierai dès lors de ne pas te moquer de mon patronyme car je ne suis pas quelqu’un de nature bougonne mon garçon. De plus, comme tu l’as sans doute remarqué, je sors de ce terrain qui entoure cette grande demeure que tu vois sur notre gauche. J’en suis également le propriétaire ; enfin avec trois autres personnes… Et tu vois, moi aussi je sais faire de longues phrases plus ou moins alambiquées…

Au tour de Matéo de sourire et de rire. En plus de dégager de la sympathie cet homme est plein d’humour. Et ça, ce n’est vraiment pas pour lui déplaire.

— Waouh !... Vous aussi vous êtes capable de longues phrases monsieur. Pardon… Pierre. C’est d’ailleurs un beau prénom. Quant à votre patronyme je ne tiens certainement pas à m’en moquer. De toute façon je serais bien mal placé pour faire cela monsieur… Oups !… Je veux dire Pierre. Comme je viens de vous le dire, moi aussi, j’ai un nom que je trouve à coucher dehors. Mais j’en suis quand même fier puisque c’est mon papa qui me l’a donné de par sa filiation. Mais j’ai quand même une question à vous poser : qu’entendez-vous précisément par alambiquées ?... Je me doute de la signification mais je n’en suis pas certain.

Et Matéo se tait. L’homme le regarde fixement de son sourire enveloppant. Ce dernier semble prendre plaisir à ce débit de longues phrases qui auraient fort bien pu être formulées en quelques mots seulement. Décidemment ce garçon lui plaît bien ! En plus il pense qu’il s’entendrait bien avec son officiel filleul. « Ils ont le même genre de caractère… N’empêche que ce bougre d’ado ne s’est toujours pas présenté lui !... »

— Ah, ah ! Encore une de tes expressions compliquées... Mais je te ferai remarquer que, tu as insisté pour connaitre mon prénom et mon nom, que je me suis présenté à toi et t’ai même indiqué où j’habite… Mais toi, mon garçon, je ne sais toujours pas comment tu t’appelles ? D’ailleurs je me demande aussi si tu as vraiment l’âge que tu prétends avoir. Après tout je n’ai que tes paroles comme certitude et ça me semble plutôt insuffisant comme preuve. Figure-toi que je ne tiens pas à avoir fait avec un gamin de quatorze, quinze ans, ce que je viens de faire avec toi. Enfin je veux dire ce que nous avons fait ensemble puisque tu m’as semblé plutôt très consentant. Et encore une fois, même si tu me dis ne pas être gay…

C’est au tour de Matéo de partir dans un long éclat de rire. Il n’a pas tout compris ce que vient de lui dire Pierre mais il en a saisi l’essentiel. Quand enfin il retrouve son sérieux, il se vautre en plates excuses :

— À mon tour de rajouter des choses alors ! D’abord je m’appelle Matéo. Matéo Tronion. Et c’est Tronion T.R.O.N.I.O.N, pas T.R.O.G.N.O.N ! De plus c’est Matéo avec un seul ‘T’ et sans ‘H’. En ce qui concerne mon âge, je n’ai pas menti… Je vous présenterai bien ma carte d’identité mais je ne vois pas pourquoi je le ferai. Après tout vous n’êtes pas policier que je sache ?

— Ah, enfin !... Enchanté de faire ta connaissance cher Matéo avec un seul ‘T’ et sans ‘H’. Je te fais tout de même remarquer que je ne t’ai pas demandé tes papiers. Alors je suis bien obligé de te croire sur parole garçon. (Nouveau silence avec des sourires fusant de part et d’autre.) Mais ce n’est pas le tout. Je crois qu’on ne devrait pas rester ici, au bord de cette route, nos culottes engluées de nos spermes.

— Je suis bien d’accord avec vous Pierre. Aussi, je pense que je vais me rendre à mon lieu de destination. Bien qu’au départ j’ai perdu le contrôle de mon BMX en découvrant la pancarte sur la grille là-bas, rajoute Matéo en tendant un bras dans la direction…

— Pourquoi ? Interroge alors l’homme. Tu es intéressé ?

— Euh… Franchement oui puisque je cherche du travail. Au moins pour cet été. Vous comprenez c’est pour aider ma mère…

— C’est bien qu’un jeune comme toi veuille travailler et aider sa famille. Mais je cherche quelqu’un sachant jardiner un minimum et entretenir un intérieur.

— Oh, lance Matéo un peu déconfit de ne pas être pris au sérieux. Je vous ferai savoir que je jardine depuis que je suis petit, que je cuisine et que je fais le ménage chez moi. Faut bien aider !

— Ne te vexe pas Matéo ! Si tu veux, on peut aller chez moi pour en discuter et mieux faire connaissance. Ainsi on verra bien si tu fais l’affaire. Et puis j’aimerai te présenter à mon filleul : il a à peine un an de plus que toi.

— Euh, je ne sais pas trop mons… Pardon, je veux dire Pierre. Je crois que je ferai mieux de rentrer chez moi pour me doucher et à tout le moins me changer.

— Allons Matéo, viens un peu à ma maison. J’ai envie de faire mieux connaissance avec toi. C’est important si je veux pouvoir t’engager. Et puis tu pourras également te doucher et mon filleul voudra certainement te prêter un short et un tee-shirt. Apparemment vous faites la même taille. À moins que tu n’aies peur ? Je ne te fais pas peur, n’est-ce pas ?

— Non, non, Pierre. Je n’ai pas peur. C’est que ça me gêne d’emprunter des habits qui ne sont pas à moi. Et puis il va bientôt être midi et je commence à avoir faim.

— Bah, s’il n’y a que ça, je t’invite à manger ! Comme ça on discutera de ce que j’attends de mon employé. Et puis cela fera bien plaisir à mon filleul qui s’ennuie un peu ici dans cette campagne.

Un instant Matéo hésite. Il tente encore de résister à cette invitation inopinée. Surtout qu’il est travaillé par le remords de s’être laissé entrainer dans une drôle d’aventure sexuelle. Eh oui, sexuelle ! Parce qu’il n’y a pas d’autre mot. Il pense même qu’il vient de subir un genre de viol et qu’il n’a pas résisté… Pire il s’y est abandonné ! Alors oui, au point où il en est, Matéo peut bien accepter cette invitation à manger. Et comme l’a dit l’homme, il pourra peut-être se faire un nouvel ami.

— Bon d’accord, Pierre. J’accepte votre invitation à déjeuner et discuter de mon éventuelle embauche.

— Voilà qui est bien parlé Matéo. Allez, prends ton vélo et met-le dans le coffre de la voiture.

 

Matéo ne le sait pas. Mais en se soumettant à l’insistance de l’homme, il se prépare à découvrir un monde dont il ne sait absolument rien. En peu de temps, toute sa vie va en être bouleversée...

Par Krampack - Publié dans : L'histoire de la semaine
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Dimanche 21 février 7 21 /02 /Fév 14:25

À peine Matéo entame ses premiers coups de pédale, il est de nouveau assailli par l’appréhension ou plutôt la prescience qu’il a eue à son réveil matinal. Ce sentiment que quelque chose de pas ordinaire allait sûrement se produire en ce jour d’anniversaire. Pourtant rien ! Absolument rien ne laisse présager quoi que ce soit. Tout paraît normal en ce jour de juillet. Hormis l’absence définitive de son père qui lui manque tellement par moments... À l'exception aussi de l’épisode de la douche. Il pense avoir définitivement réglé le problème avec son cousin. Et puis, ce n’est pas encore un sujet d’inquiétude pour lui. C’est une action si honteuse qu’il a préféré la refouler au tréfonds de son esprit. Il aura largement le temps d’y revenir plus tard. En attendant surtout ne pas gâcher cette chaude journée d’été en ressassant ce passé récent. N’empêche…

« Décidemment, tout ça n’est pas logique !... Pourquoi devrait-il arriver quelque chose de pas normal ? »

Pendant les deux premiers kilomètres de son trajet, Matéo songe sérieusement à faire demi-tour et regagner la petite maison de vacances. Cela fera certainement plaisir à son petit frère et sa mère. Sans oublier le cousin coquin. Mais son désir de solitude est le plus fort. Alors il avance encore et encore, toujours à un rythme tranquille. Pourquoi se presser ?

Finalement, la chaleur, l’effort fourni dans les montées de la route sinueuse, ont raison de son étrange inquiétude. Il commence même à se sentir bien dans sa solitude d’anniversaire. D’ailleurs, voilà qu’il approche de cette magnifique bâtisse juste en bordure du chemin qui doit le mener à son coin de rivière. Enfin !... Il va entamer la partie la plus agréable de sa virée en vélo. En tout cas il a hâte de retrouver la fraicheur des sous-bois.

Se préparant à bifurquer vers le chemin, Matéo aperçoit la grosse pancarte sur la grille d’entrée. Son regard se bloque aussitôt sur le texte écrit en énormes caractères : « Recherche personne pour petits travaux de jardinage et de ménage. Jeune et débutant accepté. Prière de me contacter en sonnant à la porte ou de téléphoner au : 06-87-72… ou au 03-29-38… »

Matéo est tellement obnubilé par cette annonce répondant à ses envies de travailler qu’il en oublie de regarder la route tandis qu’il entame son virage pour atteindre le chemin. Ceci explique certainement pourquoi il ne voit pas le gros 4x4 noir arrivant vers lui en sortant du parc de cette grande demeure.

Quand enfin il voit le véhicule foncé, Matéo a le réflexe de braquer et de freiner de toutes ses forces. Il serre tellement fort le guidon que ses phalanges blanchissent. Mais l’action d’actionner les freins ne semble pas suffisante. Alors il tend ses jambes pour que ses pieds frottent le sol.

Mais le 4x4 arrive trop vite ! Il ne peut pas l’éviter. Comprenant l’imminence du danger, Matéo décide de se déporter sur sa droite et d’amortir sa chute en se laissant tomber dans le fossé herbeux.

Coup de bol, il parvient à s’éjecter du vélo qui poursuit encore sa route quelques mètres tandis que lui s’écroule au sol. Malgré la douleur ressentie à sa hanche il ne s’est apparemment pas blessé. De toute manière il a déjà connu des chutes plus rudes en vélo ou en skate… Mais pour la seconde il ne pense qu’à son BMX qui risque d’avoir souffert du choc.

« Mais bon… » Tente-t-il de se rassurer, « C’est un vélo solide. Papa y a veillé quand il me l’a offert l’année dernière… »

L’esprit occupé par sa douleur lancinante et l’état de sa bécane, Matéo n’entend pas les crissements de la voiture, la portière qui s’ouvre et claque. La seconde suivante, une grosse voix, grave mais chaude, l’interpelle. Il n’entend qu’un vague :

« Ohé petit ? Est-ce que ça va ? »

Quand les paroles atteignent sa conscience, Matéo ressent de l’agacement d’être appelé « PETIT ». Il a dix-sept ans tout de même ! Ce n’est pas rien nom d’une pipe ! Cependant son irritation s’envole aussi vite qu’elle est apparue quand il distingue le propriétaire de cette voix épaisse et enveloppante.

Matéo se redresse avant de se relever en grimaçant, et envoie un pauvre sourire à l’inconnu de la voiture qui semble sincèrement inquiet. Un peu méfiant tout de même, boitillant légèrement de la jambe droite, il se dirige vers son BMX pour s’assurer qu’il n’a rien d’abimé.

« Ouf ! »

Tout semble aller, à part peut-être le guidon qui s’est décentré au moment de la chute.

« C’est quand même un sacrément bon matos que papa m’a offert… »

Rassuré, Matéo se tourne à nouveau vers l’homme à qui il prête enfin toute son attention.

— Ça va gamin ? demande l’adulte avec sa voix grave. J’ai vu que tu boites. Tu n’es pas blessé au moins ?

— Non, non !... Enfin je crois que ça va. Juste une douleur à la hanche et à la cuisse. Mais ça va vite passer. Enfin je crois et j’espère bien… Bref silence... Euh… S’il vous plaît monsieur, ne me traitez pas de gamin. J’ai dix-sept ans figurez-vous, affirme fièrement l’adolescent.

— Oh, excuse-moi. Je n’ai pas cherché à te vexer. Pour ma défense ton apparence physique m’a laissé penser le contraire… Un nouveau silence permet à chacun de se jauger et d’évaluer l’état d’esprit de l’autre… Mais approche jeune homme, dit l’adulte en souriant et découvrant de belles dents blanches. Je ne vais pas te manger, promis ! Tente-t-il d’ironiser afin de rassurer son vis-à-vis. Je préfère m’assurer par moi-même que ta blessure n’est que superficielle…

— Pas besoin monsieur, affirme Matéo qui n’a rien remarqué de la pointe humoristique… Je vous dis que ça va, monsieur !

— D’accord. Pas besoin de t’énerver pour si peu. Je te dis que je cherche juste à m’assurer que tu vas bien. Allez, approche ! Encore une fois je ne vais pas te manger.

Matéo contemple encore quelques longues secondes l’individu, s’efforçant de ne rien laisser paraître de ses émotions et sentiments. Bien qu’au premier abord il lui inspire de la sympathie, il se méfie quand même de cet étranger à la carrure imposante. Sans doute un réflexe dû aux consignes parentales reçues depuis qu’il est petit.

« Toujours se méfier des inconnus… »

Mais il croise à nouveau ses yeux d’un bleu profond, son regard souriant. Matéo se décide finalement à laisser faire les choses. Malgré l’aspect physique de l’homme qui n’a pas un très beau visage hormis ses yeux, il semble plutôt gentil et inoffensif.

— Bon d’accord, concède enfin l’adolescent tandis qu’il se rapproche en boitant de la jambe droite… Vous pouvez regarder si ça peut vous rassurer… Mais je pense que c’est une perte de temps monsieur.

— Peut-être bien que oui, peut-être bien que non, jeune homme ! Mais je te fais remarquer que tu boites bas.

— C’est vrai monsieur. Mais c’est à cause de la chute. Ça va sûrement passer rapidement monsieur.

— Si tu le dis !... Mais en attendant je préfère m’en assurer. Je ne tiens pas à ce qu’il t’arrive un souci de santé à cause de moi. Bon, penche-toi en avant et soulève ton tee-shirt que j’y jette un œil… De toute manière, poursuit-il d’une voix impérative, je ne te laisserai pas repartir avant de m’être assuré que tu vas vraiment bien. Pour ça tu peux me faire confiance…

— Je peux en effet, monsieur ! Cependant permettez-moi de vous dire que vous me demandez de prendre une position qui normalement ne se fait pas devant un inconnu. Ceci dit, sans vous manquer de respect monsieur !... Et puis je ne tiens pas à vous embêter plus que cela, monsieur.

— Bon, allez… Et arrête avec tes « monsieur ». Je t’ai dit que je m’excuse de t’avoir traité de gamin !...

— C’est vrai mons… Pardon… Mais comment voulez-vous que je vous appelle ? Je ne vous connais certes pas ! Peut-être que vous êtes un sadique…

— Est-ce que j’ai l’air d’un sadique ?... Tu remarqueras que je ne te connais pas non plus mais que je m’inquiète pour toi et ta bonne santé… Tu penses vraiment que si j’étais un sadique, comme tu dis si bien, je m’inquiéterais et te proposerais des soins ?...

— Désolé de vous avoir vexé, consent Matéo un peu dérouté par la tournure de leur discussion au bord de cette route de campagne, devant cette grande demeure… C’est une question d’habitude. Mes parents m’ont toujours recommandé de me méfier des inconnus…

— Et tes parents ont eu bien raison. Cependant comme tu n’es plus un enfant, tu devrais être en mesure de reconnaitre un faune d’un homme normal, non ?!...

— Excusez-moi mais c’est quoi un faune ?

— C’est un satyre. Il serait bien que tu élargisses un peu ton vocabulaire. Mais c’est vrai que tu n’as que dix-sept ans…

— C’est vrai, admet une fois encore Matéo qui commence à se lasser de discutailler ainsi, mais surtout qui se sent un rien vexé d’étaler son manque de vocabulaire.

— Bien. Plutôt que de te vexer, tourne-toi et penche toi que je t’ausculte !

— Pourquoi ? Vous êtes docteur, interroge naïvement Matéo ?

— Mais non !... C’est juste une manière de parler mon garçon. Maintenant cessons cette discussion et penche-toi… Si tu n’as rien je te laisse aussitôt repartir vers tes occupations.

 

La voix… Le ton employé… Le regard… Impressionné par cet élan d’autorité, Matéo se tait enfin et se soumet à l’injonction. Docilement il lui tourne le dos. Il soulève son tee-shirt au milieu du dos et il se penche légèrement en avant. Ce faisant, il tend ses fesses légèrement musclées vers l’homme. Mais il ne réalise pas encore l’incongruité de sa position.

Par Krampack - Publié dans : L'histoire de la semaine
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Dimanche 14 février 7 14 /02 /Fév 14:23

Une heure après la douche Matéo n’est toujours pas remis. Il n’en revient pas de ce qu’il a fait avec son cousin. Ce n’est pas tant les caresses ou la branlette commune qui le perturbe en vrai. C’est plutôt la fellation qu’il a faite de lui-même. Le plus étonnant c’est qu’il a aimé avoir ce sexe en bouche, sa douceur et sa moiteur lui caressant le palais et s’enfonçant doucement au fond de sa gorge. Il a adoré sentir le flot de sperme gicler dans sa bouche. Ça aussi c’est nouveau pour lui. Il en garde encore le gout délicieux, attendant plus tard pour se brosser les dents afin d’encore se délecter de ce nectar de garçon, fusse-t-il celui de son cousin. Il se prend même à regretter de n’avoir pas su tout avaler. Mais pour une première il a plutôt bien assuré.

Devant son chocolat chaud il ne s’interroge pas encore sur le bien ou le mal fondé de ce moment de doux égarement. Ça s’est fait comme ça. Point final. Après tout ce n’est qu’une expérience d’adolescent qui ne sait pas encore trop où il en est de ses préférences. Ça ne va pas forcément faire de lui un gay. D’ailleurs, Florian qui est assis en face de lui, ne se pose pas plus de question que ça. Il prétend même que c’est la première fois qu’il ose toucher un garçon ! Mais Matéo en doute fort. Il commence même à se demander si Florian n’a pas tout volontairement manigancé. Il n’oublie pas que son cousin s’est plaint à plusieurs reprise de l’absence de sa petite amie et qu’il en a un peu marre de toujours devoir se palucher seul.

N’empêche… Manigance ou pas, Matéo se sent prêt à recommencer si son cousin le lui demande. Peut-être même voudra-t-il lui rendre la pareille en pompant son dard ? Ainsi ça les mettraient sur un pied d’égalité. Et surtout ça le rassurerait.

— T’as l’air tout pensif cousin !... Tu regrettes pour tout à l’heure ?

— …

— Oh ! Eh, oh ! Y a quelqu’un ?!...

— Excuse ! Je pensais à tout à l’heure… C’était la première fois tu sais.

— La première fois de quoi ? Que tu te branlais avec un mec ou que tu as taillé une pipe ?

— Ben les deux à la fois. Tu sais Florian je ne me savais pas capable de ça ! Ça m’embête même un peu. Je n’ai pas plus envie que ça d’être un homo !

— Ben, moi non plus, figure-toi. Je préfère les filles ! Par contre toi, je ne sais pas trop. T’as déjà pécho avec une nana ?

— Honnêtement non ! Mais je reconnais n’avoir jamais vraiment essayé. Même si je projette de fonder ma famille…

— Si ça se trouve tu es gay et tu ne le sais pas encore ?

— Ne dis pas ça Florian ! Pourquoi veux-tu que je sois gay ?

— Je ne sais pas moi… P’t-être bien parce que j’ai découvert ce que tu lis la nuit et que je t’entends te branler et gémir sous ton drap ?

— Ben mince alors !... Moi qui pensais être discret en me masturbant. Excuse-moi si je t’ai dérangé… Mais en tout cas ça ne fait pas de moi un pédé !

— Moi je pense que tu l’es. Enfin tu es au moins bisexuel !

— N’importe quoi cousin !

— Ah oui ? Alors explique-moi pourquoi tu t’es agenouillé pour me sucer et avaler mon sperme sans que je te le demande ?...

Matéo reste sans voix un long moment tant la dernière réflexion de son cousin tombe juste. Le pire c’est qu’il a vraiment aimé ça. D’accord, il n’aurait pas dû le faire avec Florian, mais c’est un mec vachement bien bâti en plus.

C’est gênant et offensant à reconnaître cet état-là ! Pourvu que sa mère ne l’apprenne pas... Surtout pourvu que Florian n’en pipe mot à personne.

— Florian… Promets-moi que tu ne diras rien pour ce matin !

— T’inquiète cousin. Si tu n’en parles pas, je n’en dirai rien non plus. Je ne tiens pas plus que toi à passer pour une tapette !

— Tant mieux alors. Mais je crois qu’il ne faudra pas qu’on recommence nous deux…

— Va savoir ce qui se passera ces prochains jours ? Moi j’ai bien apprécié ce qu’on a fait. Et puis, pour un puceau, tu ne te débrouilles pas trop mal.

— Puceau toi-même, lança Matéo vexé de la pique de son jeune cousin…

— Eh, moi je ne suis plus puceau depuis ce printemps. Je me suis fait ma copine !... Par contre je n’ai jamais sucé un mec moi. Peut-être bien que je pourrai le faire avec toi. Qui sait…

— Fais gaffe à tes paroles Florian, dit Matéo en ricanant. Il se pourrait que je te mette au défi de me le faire. Ça doit être rudement bon de se faire sucer…

— Ça, je peux te le confirmer ! Au bahut y a plus d’un mec et d’une nana qui se sont régalés de ma queue et de mon jus… Mais tu sais il y a plus de mecs que tu ne le penses qui aiment sucer et se faire sucer. Ça n’en fait pas pour autant des homos. Je crois que s’ils avaient une petite copine ils ne le feraient pas…

— J’ai entendu parler de ça aussi dans mon lycée. Mais j’ai du mal à le croire. Surtout si ça se passe sur place. Je n’ose même pas imaginer s’ils se font choper.

— Naïf va...

Et la discussion se tarit d’elle-même. De toute manière, Louis le petit frère de Matéo et sa mère arrivent dans la cuisine. Il est temps de changer de sujet.

— Bonjour Louis, bonjour maman ! Bien dormi ?

— Bien dormi ! Et toi ? demande-t-elle en se penchant vers son aîné pour lui biser le front.

— Super bien dormi, affirme Matéo histoire de ne plus penser à son aventure matinale. D’ailleurs je suis debout depuis six heures trente. Mais j’ai flemmardé un peu… Au fait il y a du café dans la cafetière et du chocolat chaud dans le thermos.

— Et bien mon grand, merci d’avoir préparé le petit déjeuner pour ton frère et moi.

— T’inquiète, ce n’est rien maman. J’avais juste envie de faire un peu plaisir à vous deux. Au fait c’est toujours d’accord pour que je parte tranquille à la cabane de la rivière ?

— Je n’aime pas trop l’idée que tu ailles seul là-bas Matéo. Ça peut être dangereux.

— Oh maman !... s’énerva presque l’adolescent. J’ai juste dix-sept ans aujourd’hui, je te ferai dire… Je ne suis plus un gamin inconscient !

— C’est vrai. Excuse-moi Matéo. Mais comprends que ton père ne sera pas avec toi en cas de problème. Et puis, Louis se faisait une joie de passer la journée au Lac de Gérardmer… Tu avais promis de t’occuper un peu de lui pendant ces vacances.

— Maman, s’écria Matéo, je peux bien prendre une journée rien qu’à moi. Et puis j’ai besoin de me retrouver un peu seul pour le moment. Ce n’est pas que je vous fuis mais j’ai envie de penser à Papa. De toute façon il y a Florian qui pourra jouer avec Louis.

— Oh je pensais venir avec toi, intervient ce dernier qui se voit mal passer une journée à jouer avec un petit de dix ans. Excuse-moi tata mais j’ai passé l’âge des jeux de petits.

— Hey ! Je ne suis pas si petit, interpelle Louis de sa voix aiguë. Et puis j’te rappelle que je vais sur onze ans et que je rentre au collège après les vacances !

— Ouh, le p’tit Louis s’énerve, se moque Florian en le chatouillant. Ce n’est pas contre toi mon Loulou. Mais j’ai juste pensé que Matéo…

Mais Matéo ne le laisse pas finir sa phrase. Il réaffirme une fois encore son intention de passer la journée seul. Besoin de réfléchir, de penser à son père, de se détendre. Bref de ne rien faire d’autre que de penser à soi-même. De plus il fait valoir que, dans leur tradition familiale, quand c’est son anniversaire, on a le droit de faire ce que l’on veut.

Et lui il veut être seul en ce jour. Surtout après la douche de ce matin. Mais cela il n’en dit mot à sa mère qui finit par donner son consentement. Mais attention, à la seule condition qu’il parte équipé : tél portable, pharmacie, eau, sandwichs…

— D’accord maman, convient Matéo en se levant de table pour aller l’embrasser. Puis de se tourner vers son petit frère : Demain c’est promis je t’emmène faire du vélo avec moi. Et puis on permettra peut-être à maman et Florian de nous accompagner s’ils en sont capables…

Sur cette pointe d’humour Matéo quitte la cuisine et va se préparer. D’abord il choisit une tenue adaptée à la pratique du vélo tout terrain et à la chaleur. Un bermuda vert émeraude, un tee-shirt assorti et ses Nike toutes neuves. Dans son sac à dos il glisse la pharmacie, son téléphone portable, une serviette, son livre du moment.

Dans la cuisine il se prépare deux sandwichs, s’empare d’une boite de gâteaux et d’un paquet de bonbons à l’eucalyptus (ses préférés) et d’une bouteille d’eau. Il glisse le tout dans son sac à dos. Enfin il est fin prêt pour son escapade solitaire. Florian lui tourne autour, un rien dépité de devoir rester avec son cousin de dix ans et demi et de sa tante. Surtout après ce qui s’est passé plus tôt dans la matinée. Parce que contrairement à ce qu’il a prétendu, cette aventure sous la douche ne l’a pas laissé si indifférent que ça !...

— Et n’oublie pas ton casque ! Lui crie sa mère.

 

— T’inquiète maman, il est accroché au guidon de mon BMX !...

Par Krampack - Publié dans : L'histoire de la semaine
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Dimanche 7 février 7 07 /02 /Fév 14:19

Le lundi 7 juillet 2003, jour exact de ses dix-sept ans, il ouvre les yeux. Il est au plus six heures trente du matin. Matéo regarde par la fenêtre grande ouverte de sa chambre. Le ciel est parcouru de flammes de lumière qui tombent sur la campagne environnante. La chaleur est déjà grande. L’air est lourd. Il pèse. Le silence est assourdissant. D’habitude, à cette heure, il devrait entendre les meuglements des vaches de la ferme voisine.

« Ce silence n’est pas normal… » Pense-t-il entre deux bâillements volontairement contenus pour ne pas réveiller son jeune cousin qui dort paisiblement dans le petit lit de l’autre côté de la pièce.

Le regard encore endormi de Matéo glisse longuement sur le paysage immobile, essayant de comprendre pourquoi il s’est éveillé si tôt et la raison de ce silence. Pourquoi dans sa tête une alarme s’est brusquement déclenchée comme pour le prévenir qu’un évènement allait survenir aujourd’hui ? Pourquoi ses pas l’ont-ils conduit directement à la fenêtre pour scruter les alentours ?

« Ça n’est pas logique ! Je devrais encore dormir !!!... »

Le veille, jusqu’à bien tard dans la nuit il a relu, pour la énième fois, le livre qu’il a découvert quelques semaines plus tôt dans les affaires de son paternel décédé quelques mois auparavant.

« ROY » !... Tel est le titre de cet ouvrage de Roger Peyrefitte.

Comme les fois précédentes il l’a lu dans son intégralité et quasiment d’une seule traite. Il a été complètement excité et a dû se soulager au moins trois fois avant de pouvoir enfin trouver le sommeil. Et toujours avec cette crainte de réveiller son petit frère ou son cousin et alerter sa mère qui dormait juste à côté.

En y repensant, s’il est certes content et fier d’avoir un appareil génital en pleine puissance, faute d’être de taille impressionnante, il n’en reste pas moins très perturbé en découvrant cette tendance à l’homosexualité. Pourtant, Matéo a toujours pensé qu’un de ces jours il trouverait la femme de sa vie, qu’il l’épouserait et lui ferait plusieurs enfants. Fonder une famille quoi ! Comme ses parents l’ont fait avant… Et l’idée même d’entretenir des rapports autres qu’amicaux avec des garçons ou des hommes plus matures le trouble ou plus exactement l’effraie.

Matéo n’a rien d’un homophobe. Ses parents, bien que très emprunts de religion, lui ont constamment inculqué le sens de la tolérance envers autrui. Plus encore pour les hommes et les femmes qui sortent de la norme sociétale.

« Non !... Je ne veux pas être une tafiole moi !... Et puis que dirait maman ?!... »

Matéo doit pourtant bien le reconnaître. À chaque lecture, ou plus exactement relecture de cet ouvrage de fiction, il s’est délicieusement glissé dans la peau du jeune héros. Ce dernier est plus jeune certes ! Mais il est tellement entreprenant et sûr de lui. Et puis il y a aussi cette idée qui commence à se frayer un chemin dans son esprit : penser que l’on puisse gagner de l’argent, beaucoup d’argent s’il se réfère à l’ouvrage, en prenant et donnant du plaisir, ne le laisse vraiment pas insensible. Ça pourrait être un bon moyen de gagner son indépendance pécuniaire et d’aider financièrement sa mère et son petit frère.

En effet, depuis le décès du paternel, la famille se retrouve plongée dans les difficultés financières. Déjà ils ont dû déménager dans un quartier plus populaire de la ville. Ensuite ils risquent de perdre cette jolie petite maison de vacances implantée dans la campagne vosgienne. Et de ça il n’en a pas très envie notre Matéo. C’est là, au cœur du massif, qu’il passe presque toutes ses vacances de printemps et d’été depuis tout petit. Par moment ça le rend triste ou fou de colère à l’idée de perdre ce petit coin de paradis dont il connait presque chaque recoin, chaque habitant du village d’à côté, jeune ou vieux. C’est là qu’il a fait ses premiers pas. C’est dans une rivière toute proche qu’il a appris à nager avec son père. C’est là aussi qu’un beau jour de ses six ans il a enfin eu le courage de faire du vélo à seulement deux roues…

Mais, le plus important, c’est leur petit coffre aux trésors de la famille. Il est enterré dans un lieu discret et connu d’eux seuls. Chaque année, père, mère et les deux garçons, déterrent ce coffre pour y ajouter chacun un feuillet contenant ses tracas de l’année écoulée et ses espoirs pour l’année à venir… Et cette année 2003, pour la première fois, ils vont se rendre au coffre sans « Papa ». Matéo a déjà rempli quelques feuillets pour décharger sa tristesse, sa colère contre la maladie, sa nostalgie d’un temps à tout jamais révolu…

Alors non ! Pour lui il est hors de question de se séparer de cette petite maison de vacances.

Alors oui, Matéo trouve que l’idée de gagner de l’argent, relativement aisément, en se servant de son corps, n’est pas si idiote que cela. Sans doute. Mais il reste quand même effrayé par cette perspective qui, pour le moment n’est que du fantasme d’adolescent. Et puis il a bien des difficultés à s’imaginer avec un sexe en bouche ou dans ses fesses… Et puis il a bien vu sur Internet que la sodomie pouvait faire très mal ! Et il y a aussi les risques de maladie, etc. etc. Mais surtout il risquerait de perdre tout le respect de sa mère. Et ça, ce serait pire que tout !

Il est donc six heures trente du matin. Maintenant qu’il est debout, et sachant qu’il ne se rendormira pas, Matéo décide d’aller prendre une bonne douche et de s’habiller pour sa ballade et son petit jogging matinal (habitude prise aussi avec son père : la douche avant d’aller courir, comme le plaisir de l’effort matinal…)

« Tu vois fiston, je te l'avais bien dit, c’est comme ça que tu garderas la forme tout au long de la journée. Et puis c’est quand même agréable de jogger dans la fraîcheur matinale… »

Matéo adore passer du temps sous la douche. Ce matin, parce qu’il est encore très tôt, il décide de prolonger son plaisir d’être nu sous l’eau chaude. Depuis le début de son adolescence, même de l’enfance, il aime le contact de l’eau et du gel sur sa peau. Il aime cette intimité avec son corps. Dans ce coin de solitude, personne ne peut le déranger ou l’écarter de ses fantasmes. D’ailleurs c’est au cours d’un de ces moments intimes qu’il a découvert vers quatorze ans que son sexe, bien qu’encore très petit, pouvait produire autre chose que du pipi. Il se rappelle en avoir longuement discuté avec son père qui, pour fêter l’évènement, lui avait offert un superbe BMX. Lui, il aurait préféré un scooter pour faire comme les copains. Mais un vélo de qualité ce n’est déjà pas si mal !

Matéo se douche depuis quelques minutes lorsqu’il sent son sexe gonfler après le passage de sa main le recouvrant de mousse. Il ne peut contenir un long « Hummm » de plaisir et un sourire de fierté de voir son engin de taille très moyenne fonctionner à merveille.

L’eau vient à peine de rincer son corps que déjà il bande très fort. Il contemple un long instant son membre, ma foi somme toute viril malgré une faible densité de poils pubiens, en pleine possession de ses moyens… Puis il commence doucement à se masturber. Non sans lâcher quelques gémissements de plaisir en oubliant la proximité des siens et surtout celle de Florian, son cousin âgé de seize ans.

— Matéo, c’est toi ? demande ce dernier.

Matéo a oublié qu’il n’est décidément pas seul dans cette petite maison. Sans qu’il l’entende son cousin a ouvert doucement la porte de la salle de bain parce qu’il est animé d’une envie pressante. Et puis, lui aussi maintenant qu’il est levé, il a envie de laver son corps d’adolescent. (Étonnant, Florian fait beaucoup plus mature que Matéo à qui on donnerait à peine quatorze ans… Et puis il est doté d’attributs forts imposants lui !...) Mais lorsqu’il découvre l’ombre de son cousin derrière la vitre opaque de la cabine de douche, Florian comprend qu’il vient de pénétrer dans une zone interdite.

Surpris par cette présence Matéo interrompt aussitôt le massage langoureux de son sexe. Le choc d’avoir été ainsi surpris le fait débander aussi vite !

— Ben oui c’est moi, dit alors Matéo. Qu’est-ce que tu veux ?... Tu devrais encore dormir.

— Je ne veux rien de spécial, j’ai juste envie de faire pipi et de prendre une douche aussi.

— Bah, désolé Florian, mais comme tu vois, la place est déjà prise !

— Ouais, ouais… Je vois ça. Dommage…

Florian se vide la vessie et décide de rester dans la salle de bain. Sans doute attend-t-il que son cousin ait fini. Curieux et pas dupe non plus, il s’approche de la douche et tente d’apercevoir son cousin. Matéo remarque alors le manège du garçon et éclate de rire malgré lui. Il entrouvre la porte laissant ainsi l’occasion à Florian de le voir nu avec son sexe encore à demi bandé.

— Hey cousin ! On a qu’à prendre notre douche ensemble, propose Matéo d’une voix rieuse.

— Hey pourquoi pas cousin ! Rétorque Florian tout de même un peu gêné.

Malgré tout il retire son tee-shirt puis son bas de pyjama. Encore quelque hésitation comme pris d’une soudaine pudeur, il rejoint finalement son cousin sous le jet d’eau chaude. Tout compte fait, cet instant d’intimité partagée semble leur faire bien plaisir. Leurs regards laissent transparaitre une jolie complicité. Cependant Matéo a bien remarqué que le long et épais sexe de Florian a grossi dès son entrée dans la cabine de douche.

Lui-même sent que sa verge n’est plus tout à fait reposée. Gêné aux entournures il s’empare du savon pour penser à autre chose que cette verge cousine qui se tend lentement sous son regard. Il se met un peu de gel dans le creux de la main et, sans rien dire, il le fait mousser sur le dos de son cousin qui ferme les yeux en poussant un faible soupir d’aise. Matéo prolonge la toilette sur les épaules du garçon. Il passe une main sur le torse puis sur le ventre. Ainsi il a une vue imprenable sur le sexe de Florian et ne peut que constater l’efficacité de ses caresses.

Le corps de Florian ne tarde pas à réagir. Il commence à bien bander. Son pénis se dresse doucement au fur et à mesure que Matéo répand la mousse sur le reste du corps.

N’étant pas en état de se poser des questions, ça viendra surement plus tard, Matéo prend cette réaction corporelle pour une autorisation. Il laisse sa main descendre sur la verge dressée de son cousin et se met à copieusement savonner cette partie intime, en passant doucement des bourses bien grasses au pubis foisonnant, dans un va-et-vient tendre et délicat. Florian semble apprécier. Les yeux fermés il laisse échapper de sa bouche entrouverte quelques gémissements de satisfaction. C’en est trop pour Matéo dont le sexe, toujours très en forme, retrouve toute sa vigueur. À son âge un manque de réaction eut été plutôt malvenu. Florian sent le sexe dur de son cousin contre sa cuisse. Il laisse sa main tâtonner puis s’emparer de cet organe bien droit. Il se met à agiter doucement la verge de Matéo, imitant ainsi les gestes de ce dernier. À présent, plus rien ne peut les arrêter dans leurs élans passionnés. Sous l’écoulement de l’eau chaude, les deux ados se mettent à se masturber l’un et l’autre plus énergiquement.

Matéo fait rapidement entendre un râle de plaisir et un jet blanc sort de son sexe, inondant la main de son cousin, rapidement nettoyée par l’eau qui continue de couler. Retrouvant ses esprits le jeune homme rouvre les yeux et contemple le sexe de Florian. Sans réfléchir, il s’agenouille devant son cousin et enfourne le gland de ce dernier dans sa bouche grande ouverte. Dans un mouvement improvisé, aussi rapide que précis, Matéo entreprend une fellation à son séduisant compagnon de douche, gobant sa bite enflée par le désir. Il n’oublie pas de s'accompagner avec sa main d’un mouvement de bas en haut, suscitant chez Florian une irrépressible envie de jouir. De longues giclées de sperme viennent soudain remplir la bouche de Matéo qui découvre pour la première fois le goût de ce suc de garçon. Il y en a tellement qu’il ne peut tout avaler. Une quantité non négligeable coule sur son menton, mêlée à l’eau chaude de la douche. Ingurgitant cette semence masculine, il continue d’agiter le sexe de son cousin pour s’assurer d’en recueillir les dernières gouttes. Sans rien dire, à son tour, Florian met un peu de gel dans le creux de sa main. Attentionné il nettoie le corps de son cousin en s’attardant sur son sexe qui reste encore à moitié bandé.

Quelle première ! Matéo n’en revient pas... Jamais encore il n’avait atteint un tel niveau de plaisir sous la douche ou n’importe où ailleurs... Il reste pantois en commençant à réaliser ce qu’il vient de faire à son cousin. Mais surtout il ne ressent ni honte ni regrets. Sans doute parce que Florian semble trouver ça normal.

Désinvolte, Florian termine de se rincer avant de lâcher un simple :

— Merci et à tout à l’heure cousin !

Puis il sort de la douche, attache une serviette autour de sa taille et gagne encore à moitié trempé leur chambre à coucher.

 

Encore sous le choc de sa jouissance et de la pipe qu’il a taillée à Florian, Matéo préfère rester encore quelques instants sous l’eau. Il s’est rarement senti aussi détendu. Pour sûr il va certainement se souvenir longtemps de cet instant d’intimité partagée. Un peu comme si ce moment n’appartenait qu’à eux deux…

Par Krampack - Publié dans : L'histoire de la semaine
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Dimanche 31 janvier 7 31 /01 /Jan 16:15

Je n'ai pas vu le temps passer. Il est environ quatre heures du matin, le bus s'arrête devant une espèce de restaurant de campagne. Lle chauffeur annonce une demi-heure d'arrêt. Chico m'explique qu'on peut descendre pour aller aux WC ou manger quelque chose. Les compagnons de Chico, à moitié réveillés, préfèrent rester dans le bus et poursuivre leur somme. Je descends avec Chico, lui demande ce qu'il veut boire : du café au lait. Je prends la même chose et lui offre le sien. Il me parle de l'excellent moment qu'il vient de passer… C'est la première fois… enfin, la première avec un homme ! Je lui demande s'il serait prêt à recommencer… "Oui, avec toi, c'est sûr… Mais ce qui lui a déplu, c'est qu'on n'était pas à l'aise comme dans un lit… Je lui dis que je suis tout à fait d'accord, que coincé dans le bus, je n'ai pas pu lui donner tout le plaisir que je donne d'habitude à mes partenaires… De mon côté j'ai quand même bien aimé car il est un vrai garçon bien viril, "bien cargado" (=bien chargé). Il rigole : il sait à quoi je fais allusion ! Flatté il me confie qu'il est capable de baiser une fille toute une nuit… Il peut éjaculer jusqu'à quatre fois de suite… mais vraiment… "con mucha leche" (= avec beaucoup de sperme)… Je lui dis que je suis impressionné et lui demande si tous les garçons péruviens sont capables de telles performances. Par exemple, ses quatre copains, est-ce qu'eux aussi arrivent à jouir plusieurs fois de suite ? "Todos ! Somos un grupo de verdaderos machos… Hacemos trios… penetramos chavas a dos juntos… sabes una doble penetracion… sabes lo que es ?.... a mi m'encanta meter por el culo, mientras un compañero se la coje por delante." (= Tous ! On est une bande de vrais mâles… On nique à trois…. Deux d'entre nous, ensemble, baisent la même nana… Tu sais une double pénétration… Tu sais,moi j'adore la prendre par le cul pendant qu'un pote lui baise la chatte.

Les coups de klaxon du chauffeur nous signalent qu'il faut remonter dans le bus. Nous reprenons nos places au fond. On a encore deux ou trois heures de route. Collés l'un à l'autre, nous nous parlons à voix basse. Je lui dis combien j'aime sa bite, que je voudrais la sentir me pénétrer. Chico répète et insiste sur le fait qu'il n'a jamais fait ça avec un homme. Se faire sucer c'est pas pareil, m'explique-t-il. Une bouche chaude, qu'elle soit de femme ou d'homme, ça fait le même effet ! En plus, avec moi, je pompe tellement bien qu'il a oublié qui avalait sa queue ! Il pensait seulement au plaisir que je lui donnais. Mais baiser un mec… ça doit pas être la même chose ! Le corps d'un mec c'est pas pareil… Avec un mec on n'est pas excité de la même façon. Tu vois, ajouta-t-il, quand on baise des filles avec mes potes, même si j'ai une bite ou un cul de mec à côté de moi, j'ai pas envie de le caresser… Je sais pas si… Et pourtant mes copains ont des culs super beaux !... et un ou deux ont des bites énormes, plus grosses encore que la mienne… mais j'ai jamais essayé de faire l'amour avec eux.

Tout en parlant, je caresse sa bite à travers le pantalon. Il ne bande pas vraiment mais une érection continue à donner du volume à son paquet. "Et si je te branlais maintenant… tu serais capable d'éjaculer ?" "Cierto ! pero ahora somos por llegar a Cuzco… y la luz del dia ya es demasiada" (= Bien sûr ! Mais on va bientôt arriver à Cuzco et la lumière du jour est déjà trop forte…)

Dans le bus les passagers commencent à bouger. Quelques-uns des copains de Chico se sont réveillés et parlent entre eux. Mon voisin me rappelle que, si je suis d'accord, je peux aller dans le même hôtel qu'eux : il est propre et pas cher. L'idée d'être sous le même toit, voire de partager une chambre avec l'un ou plusieurs de ces jeunes mecs me remplit déjà de bonheur. Nos sacs sur le dos nous nous dirigeons vers leur hôtel. Il est un peu à l'écart de la place centrale. Mais la ville ne paraît pas immense. Arrivés à l'hôtel Chico parle au nom de tout le monde. Il m'explique qu'il ne reste plus que deux chambres de trois et que, si je suis d'accord, avec lui et un de ses copains je peux partager une chambre. C'est lui qui choisit le copain, un gars prénommé Oscar. Il me plaît bien cet Oscar… Bien que plus grand que les autres il semble le plus jeune du groupe. Je confirme à Chico que je suis bien sûr d'accord sur tout même, s'il le fallait, pour partager un lit... Je me vois déjà dans le même pieu… passant une nuit blanche avec n'importe lequel de ces jeunes étalons…

L'installation dans les chambres est rapide. Hélas, dans la nôtre, il y a bien trois lits, d'ailleurs plutôt étroits. Il fait assez froid. Cuzco est en altitude et l'hôtel apparemment n'est pas chauffé. Si j'ai froid je demanderai à Chico ou à Oscar de venir me réchauffer !

 

Nous sortons de l'hôtel. Je suis le groupe : ils ont décidé d'aller prendre un bon petit déjeuner, à la péruvienne. Je suis heureux de faire partie de la bande, de partager leur emploi du temps et je me surprends à imaginer ce que je pourrai peut-être faire, ce soir, cette nuit, avec chacun d'entre eux…

Par Krampack - Publié dans : L'histoire de la semaine
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