— Des petites couilles de Julot, c'est comme des pralines ! Remarqua Fernand en tapotant les cuisses du garçon qui ronronnait dans ses bras.
Michel les regardait d’un air un peu moqueur. Ils étaient tous les trois complètement à poil, en pleine nature et profitaient du soleil en se caressant mutuellement.
Fernand avait réussi à convaincre Julot de les accompagner pour cette promenade et, comme on était mercredi après-midi, l’adolescent avait annoncé à la maison qu’il devait travailler à ses examens avec un condisciple. Il rentrerait pour le souper...
Fernand et Michel s'étaient concertés quelques jours auparavant, ayant subi en même temps et sans le savoir, le charme de l’éphèbe qui avait une grâce irrésistible... Avec ses grands yeux noirs sous des sourcils très fournis, un visage au teint basané, une bouche lippue et un corps gracile, Julot était le type même de la proie des pédérastes. Il ne l’ignorait d'ailleurs pas et sa sortie d’aujourd'hui avec ses deux aînés n'était pas une «première». À plusieurs reprises, des jeunes gens du lycée et même des hommes dans la rue. l'avaient entraîné qui chez eux. qui dans leur voiture, pour le caresser et le bécoter. Il trouvait cela fort plaisant surtout qu’en récompense on lui offrait très souvent des chocolats. Un jour même, celui qui l'avait soudoyé lui avait donné deux billets de cinquante euros !
L’intérêt n’était pas le seul moteur des vices auxquels il se livrait. Julot était incontestablement d’une nature homosexuelle. À l’occasion, et ses quinze ans lui ayant fait venir la tentation d'expérimenter ses ardeurs viriles, il avait fréquenté de jeunes pucelles. Mais ce n'était jamais lui qui avait pris l'initiative. II se laissait faire, savourant le contact des mains qui se promenaient sur sa peau, frissonnant lorsque des doigts s'approchaient du milieu de sa culotte, effleurant la bosse que faisait son sexe dans son slip rebondi par l'émotion.
Un après-midi une fille avait même voulu le violer ! Il s’était débattu en protestant et elle avait renoncé, le sentant réticent à l'égard des relations hétérosexuelles. Julot de son côté en avait éprouvé comme un soulagement. Les filles qu'il rencontrait le laissaient insensible et c'est alors qu’il chercha la compagnie des garçons et des hommes.
La toute première fois qu’il eut une aventure, ce fut comme une révélation.
— Dis moi, fit Fernand en devinant par hasard ce à quoi il songeait, ça fait longtemps que tu fricotes avec des types comme nous ? On dirait que tu as une certaine expérience ?
Julot repoussa les mains qui tripotaient ses testicules et renifla d'un air entendu. Michel s'était placé contre lui et se masturbait rêveusement.
— Au fait, renchérit-il, si tu nous racontais quelques unes de tes aventures ?
Julot mit ses mains pudiquement sur son sexe qu’il sentait battre délicieusement. Il bandait à moitié à cause des caresses qu'il avait reçues de Fernand. Il aurait bien aimé qu’on le fasse jouir mais il s’abstint de le faire comprendre car il craignait de trop exciter ses compagnons et d’avoir à subir leurs assauts conjugués.
— Ça va vous donner de drôles d’idées ! Fit-il en hésitant. Vous avez tous les deux la biroutte en l’air.
— Tu veux que je suce ? demanda-t-il naïvement à Michel qui se pétrissait de plus en plus vigoureusement. Je sais y faire tu sais ! Laisse-moi m'amuser, j’adore avoir une grosse bite dans ma main...
Fernand lui lança un œil furibond. Pendant un quart d'heure il avait voulu faire comprendre au garçon ce que celui-ci proposait à son complice.
— Et la mienne ? Jeta-t-il, elle ne te plaît pas ?
Julot promena son regard sur les deux pines dressées et dit avec une moue :
— Deux à la fois c’est un peu trop. Et puis je sais ce que je risque ! Vous allez me sauter dessus et c’est évidemment moi qui vais subir les conséquences ! Non merci, j'ai pas envie de rentrer ce soir en mauvais état !
Fernand éclata de rire en lançant un clin d'œil à Fernand.
— Comme si ça ne t’était jamais arrivé ! Gouailla-t-il. On voit très bien que tu n’as plus un cul tout neuf, gamin !
Il voulut renverser l’adolescent qui résista en s'agrippant aux épaules de Fernand.
— Laisse-moi, protesta-t-il. Je peux tout de même choisir ! Allez, je te fais une pipe ?
Et, sans attendre la réponse, il se laissa aller sur les bricoles de Michel, les empoignant à pleines mains sous les quolibets de son voisin de gauche qui appréciait la scène en ricanant.
— Fais-lui ce pompier ! Jeta Fernand. Après ça tu me suceras aussi. Cela ne t’engage à rien !
Julot avait une petite bouche toute ronde aux lèvres bien épaisses. Il pointa sa langue et lécha la biroute de son partenaire qui se laissa aller en arrière.
— Fernand, prévint-il, tu as l’œil ? On est bien isolés dans ce bosquet mais on ne sait jamais, si quelqu’un s’approchait, préviens-nous qu’on se gare !
Julot lui tripotait délicieusement les couilles en les faisant rouler dans leur sac et, de ses doigts, il effleurait la hampe dressée, remontant petit à petit vers l'extrémité dilatée et couverte de sécrétion huileuse.
— Ça te fait du bien, comme ça ? Lança-t-il en regardant Michel dans le blanc des yeux. T'en as une bien grosse, elle est plus grosse que celle de Fernand.
— Ça ne veut rien dire ! Objecta celui-ci. On verra bien qui jutera le plus fort !
Vexé, Fernand se détourna. Mais il ne pouvait s’empêcher de tendre l’oreille pour écouter les soupirs que poussait Michel dont la queue baignait dans la bouche du petit Julot. Le bruit des lèvres et de la bite remuée l’excitait au plus haut point. Il se caressa machinalement, sentant des spasmes qui remuaient ses entrailles et faisaient battre son cœur furieusement. Julot pompait consciencieusement la verge de Michel et il avalait de temps en temps le liquide qui s'en écoulait, mêlé à sa salive. Quant à Michel il s'était arc-bouté, ses mains glissées sous ses reins qu’il griffait nerveusement.
— C'est extra ! Soupira-t-il. Tu es un bon petit suceur, mon Julot. Vas-y, continue, ça ne va pas durer longtemps avant que je m’éclate ! Je sens mon sperme qui commence à monter ! Oui, oh, lèche moi bien, suce à fond, gamin !
Fernand les considéra d'un air méprisant. Il avait envie de cogner. Julot remuait sa croupe et ondoyait au-dessus de Michel qui sombrait progressivement dans sa béatitude.
— Ça vient ! Jeta-t-il, suce, suce plus fort ! Oh, oh oui...
Il donna une ruade qui repoussa l'adolescent en arrière et sa bite fichée au fond du gosier se déchargea au milieu de ses grognements. Julot se releva au bout de quelques instants et se frotta la bouche.
— J'ai tout avalé. C'est délicieux. Mais qu’est-ce que tu m'en as mis ! Encore un peu. je le recrachais, ton jus !
Fernand soupira en grognant. Sa main restait immobile sur son truc en l'air. Julot le remarqua et pivota sur son postérieur.
— Attends un peu que j'aie digéré le foutre de Michel, dit-il en riant, j’ai pas envie d'avoir l’estomac plein ! C’est que c’est nourrissant ce truc-là !
Michel demeurait étendu, savourant son bien-être.
— Dis donc, lança Fernand, tu ferais mieux d’avoir l’œil toi aussi. Surveille les alentours !
Julot s’était couché sur son ventre et jouait avec ses breloques. Sa main était toute mouillée et collante. Il la serra autour de la hampe qui s'impatientait. Et Fernand, comprenant que son tour était venu, s’abandonna béatement.
— Gare à toi si tu t'y prends moins bien qu'avec lui, dit-il en donnant une bourrade au gamin. Tu me le paierais cher !
Mais la bouche de Julot n'avait rien perdu de ses capacités. Le gland allongé s'écrasait contre ses lèvres prêt à être englouti.
— Qu’est-ce que tu attends ? Grogna Fernand.
Et d’un coup de rein vers le haut il s’enfonça dans la cavité jusqu’au fond du gosier qu’il sentit se refermer sur son bout. La scène à laquelle il avait assisté et son désir trop longtemps contenu l'avaient poussé à bout. Il éjacula presque aussitôt dans la bouche de Julot qui se récria en écarquillant les yeux.
— Ben toi ! Tu étais pressé !
Il n'avait pas eu le temps d'ingurgiter le liquide dont la flaque visqueuse maculait son menton, s’égouttant mollement sur son torse. Michel, entre-temps, avait repris du poil de la bête. Il se moqua de Fernand, le traitant de lapin et gloussant en prenant Julot à témoin.
— C'est un juteur-minute ! Moi, je n'appelle pas ça jouir convenablement !
L’adolescent n’était toutefois pas mécontent car la perspective de devoir avaler deux giclées successives l’avait préoccupé. Lui-même était fort excité et sa verge effilée se dressait au-dessus de ses couilles encore menues.
— C’est toi ou c’est moi qui le branle ? Jeta Michel en rampant jusqu’au gamin la main tendue. Fernand le repoussa rudement.
— C’est moi, dit-il en couvrant le sexe de Julot. Tu permets, Camarade, tu me dois bien ça. c'est moi qui l'ai amené avec nous, non ?
Julot se trémoussait. Il s’inquiéta soudain en sentant que Fernand le forçait à se coucher sur le ventre.
— Ah non! cria-t-il en serrant les fesses. Tu ne vas tout de même pas m'enculer !
Michel ne bronchait pas. Les mains de son ami avaient écarté les rondeurs de l'arrière-train et, d'un doigt sans merci, il fouillait dans le creux de la crevasse à la recherche de la rosette qu’il n’eut aucune peine à prospecter.
— Tu as un guichet bien rôdé ! Constata-t-il en y enfonçant l'index. Il y a certainement déjà eu des tas de birouttes là-dedans !
— Restreins ! Gronda Michel. Le pauvre mec, tu vas lui donner des complexes !
Fernand se calait sur le dos de Julot incapable de l'écarter.
— Oh, gémit-il, ne me fais pas mal surtout ! Mouille bien ta queue avant d'entrer !
Fernand cracha dans sa paume et enduisit son bout de salive bien grasse. Il se planta d'un coup bref entre les reins et pénétra le fourreau, aux cris redoublés du gamin qui appelait Michel à la rescousse.
— Il me défonce ! Geignit-il en grattant le sol de ses doigts crispés. Ça fait... Oh oui ! rectifia-t-il brusquement. Comme ça, c’est bon !
Fernand le ramona lentement, cherchant du regard les yeux impassibles de Michel qui se réjouissait secrètement de lui succéder dans cette position. Lorsqu’il se vida dans le cul de l'adolescent il hurla si fort que Michel lui donna un coup de poing dans les côtes. Tout de suite Fernand s’effondra dans l’herbe.
— Si le cœur t'en dit ! Jeta-t-il. C'est divin ! Oh merci mon petit Julot, on a fait le tour complet !
Michel prit sa place mais sa biroutte, plus robuste, eut quelque difficulté à pénétrer la gaine bien que celle-ci fût huilée par le sperme qu’elle venait de recevoir. Ils se séparèrent et Julot rentra chez lui comme si de rien n'était, non sans convenir avec ses deux compagnons de se revoir prochainement...
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