Je m'appelle Nicolas et j'ai 17 ans. L'an dernier, alors que j'étais encore en seconde au lycée, j'ai vécu l'aventure la plus dégradante de ma vie. Au lycée, comme au collège, j'étais le bizuth
de service. Celui que personne n'aimait mais que chacun adorait insulter et tourmenter. Un véritable défouloir.
Parmi tous les élèves, il y en avait un particulièrement pour qui ma vision était un véritable drap rouge. Dès le premier jour de classe que nous avions passé ensemble, trois ans auparavant, il
m'avait pris en haine et n'avait jamais cessé depuis de me moquer, de me frapper, de m'insulter et de me rabaisser chaque fois qu'il le pouvait. C'était une véritable fascination qu'il éprouvait
pour moi : celle que le chat ressent pour la souris qu'il torture. Ce garçon s'appelle Florent.
Je ne me suis jamais défendu. Par instinct je préférais attendre que ça s'arrête, attendant la torture suivante. Il faut dire que j'étais maigre, tout pâle, avec des lunettes, alors lui était
bien bâti, joliment bronzé, typé espagnol, avec un vrai sourire de méchant, quoique nous fassions la même taille. Les humiliations qu'il m'infligeait étaient de notoriété publique dans l'école et
personne ne s'en souciait vraiment. Il faut dire que j'étais isolé socialement, sans vrais amis, tandis que lui était l'une des vedettes de la classe. Alors en général, on ne manquait jamais trop
une occasion de savoir ce qu'il m'avait fait la veille et on en riait un peu partout dans la cour. Après tout, c'était dans l'ordre des choses !
Ce jour là on achevait la jouréne de classe par un cours de sport. A 16h, alors que la leçon se termine, je me dirige vers les toilettes pour me rafraichir. En entrant dans la pièce je vois
Florent et deux ou trois de ses copains, adossés au mur, riant à haute voix. A peine je le vois que je stresse. Mais je n'ose pas revenir sur mes pas : s'il me voit faire, ça confirmera la peur
qu'il m'inspire et il ne manquera pas l'occasion de le raconter à toute l'école. Alors je prends mon courage à deux mains et j'entre dans la pièce, le cœur battant à tout rompre. Rare exemple de
courage de ma vie de lâche. Je vais bientôt le regretter, ce courage...
Lorsqu'ils me voient, les garçons sourient, goguenards. Je fais comme si de rien n'était et je vais à l'évier me passer de l'eau sur le visage.
— Hey pédé.
Je me suis retourné, comme je le fais d'habitude, par réflexe. Flo n'a aucunement connaissance de mon orientation sexuelle et il s'en fout pas mal. Ce petit surnom, il me l'a donné lui même, et
il y tient, comme une sorte de certificat de l'emprise qu'il a sur moi. Florent me regarde de la tête aux pieds, comme on observe un chien dans la rue.
— On va réviser le judo dehors, tu viens avec nous?
Silence. C'est tellement inattendu. Florent, le gars qui faisait de ma vie un enfer, me propose de me joindre au groupe des gars cool de la classe. Pour sûr, c'est bizarre ! Je reste un instant
sans rien dire.
— Euh...Quand ?
— Demain. Mais non, tout de suite, débile.
Derrière, les autres rient.
— Mais où ?
— Allez, viens, tu verras.
Il s'approche tout près de moi, très vulgairement, me regardant droit dans les yeux en souriant. Je me met à trembler.
— Eh, t'as peur ? T'as peur ?
Derrière lui, les deux autres sont pliés en deux. Florent sourit.
— Allez, viens, fais pas chier ! crie-t-il, souriant.
Je sursaute et je bredouille un "oui" tremblant, sans vraiment y songer. Un réflexe de lâche. Je les accompagne hors des limites de l'école jusqu'à un petit terrain vague au milieu du bois qui
cerne le lycée. C'est un endroit assez sale, décrépit, comme on en trouve pas mal dans le département. Une terre friable et sèche, quelques brins d'herbe jaunie, des bouts de ferraille
difficilement identifiables, et des ordures déposées un peu partout par des gens peu attentionnés. Le genre de petit coin perdu où les lycéens des campagnes aiment à aller boire, bien à l'abri du
regard des pions.
Là, il y a une dizaine de garçons et de filles "cool" de l'école, assis en rond au centre de la clairière. Je les connais peu, ou alors de vue, sans leur avoir vraiment jamais parlé. Ce qui est
sûr, c'est qu'eux me connaissent, ou en tout cas ma réputation, parce qu'ils se mettent à rigoler et à murmurer à voix basse dès que j'entre dans la clairière.
— Flo, qu'est ce que tu nous ramènes ?
— Tu ramènes du pédé, Flo ?
Tous les gars autour rigolent et moi je me tiens là, debout, sans trop savoir quoi faire, l'air de rien. C'est très rabaissant, mais comme d'habitude, je ne dis rien.
Florent rit un peu lui aussi.
— Ben ouais. Le pédé et moi, on va réviser le judo.
Il va un instant parler avec l'un de ses copains, au fond du groupe, me laissant seul, planté là, sans savoir quoi faire de mes dix doigts. J'attends comme un idiot. Au bout d'une minute, il
revient vers moi.
— Bon, c'est bon, on y va ?
Il me prend par le bras pour m'emmener à l'écart des bavardages, au centre du terrain. Autour, tous ses potes cessent leurs discussions et se rapprochent pour observer.
On est tous là, au centre du terrain vague, l'un face à l'autre, à plus ou moins deux mètres de distance. Flo porte son jogging, une paire de baskets et un tee-shirt noir avec une veste. Moi, je
n'ai qu'un vieux pantalon de sport ringard en tissus délavé, un t-shirt plein d'inscriptions du plus mauvais goût comme seuls les ados associaux savent en porter et une paire de vieilles baskets.
Faut dire que je n'ai jamais su m'habiller. Florent enlève sa veste, la passe à un de ses amis. Il garde son tee-shirt puis il se baisse, enlève ses baskets et me les jette dessus.
— Pourquoi tu fais ça ?
— Le judo, c'est pieds nus, pédé.
Il enlève ses chaussettes et me les jette au visage. J'essaye d'éviter mais je rate et elles rebondissent sur mon front. Il y a des rires moqueurs autour. Ça m'a vexé mais je ne sais pas que
répondre... Il se rapproche de moi, les pieds dans la poussière, et m'attrape par la manche et le col, comme font les judoka. Voyant que je suis très tendu, il me regarde droit dans les yeux, et
me donne une petite baffe, juste assez fort pour montrer qui est le dominant.
— Eh, vas y, laisse toi faire.
Rires autour, encore. A ce moment là, je sens que je vais subir un moment épouvantable. Mais, même si je suis à cette époque déjà conscient de ma nature profonde de perdant, ce que je ne sais pas
encore, c'est combien il est facile de me détruire, et que cette journée sera le cadre du tournant psychologique majeur de mon existence.
Florent commence à me tourner autour, me forçant à tourner avec lui en me tirant par la manche. J'essaye bien de résister mais à la moindre tension, je tangue comme un brin de paille. Il est
sportif et moi non. Il faut bien l'admettre, dès les premières secondes du combat, je sens qu'il est plus fort que moi et qu'il m'est inutile de résister. Alors je me laisse faire. Je suis ses
pas comme un petit chien pendant une minute ou deux, tiré à droite, poussé à gauche. Puis il passe sa jambe derrière la mienne, et me fait tomber. Je me ramasse sur les fesses,
douloureusement. Autour, tout le monde rit. Florent lève les mains au ciel.
— Allez, bon, c'est pas la peine, quoi. Non, mais fait un effort ! Viens là !
Me retenant de dire quoi que ce soit, je me relève et lui obéis sans trop d'entrain.
Durant la suite de l'exercice, Florent me fait tourner comme une poupée de chiffon, comme si je n'existe même pas. Il me flanque par terre à chaque coup. Je sens bien qu'il me faudrait tenter
quelque chose, résister, mettre de la force, mais à chaque fois que j'esquisse le début d'une poussée, je sens la sienne me contrer, et je renonce aussitôt, sans avoir lutté. Instinctivement, je
me laisse faire, trop abattu pour me défendre. Je sens bien qu'il peut me faire tout ce qu'il veut... A chaque nouvelle chute, tous les gens réunis, spectateurs de l’épreuve, applaudissent un peu
plus fort. Au bout de quelques minutes, ils commencent à encourager mon tortionnaire, en scandant son nom chaque fois que je mords la poussière. Au bout d'un moment, je ne parviens même plus à me
mettre debout : à peine je commence à me redresser que Florent me saisit par la manche et me renvoie le nez dans la poussière, comme il aurait repoussé un gamin de trois ans trop collant. Au
bout de je ne sais combien de chutes, je ne sais combien de hourras, je commence à avoir les larmes aux yeux. Ça, ça me terrifie. S'il y a quelque chose que je ne veux surtout pas subir, c'est
une crise de larmes devant l'école. Je n'ai encore jamais craqué jusque là !
Au sortir d'une énième chute, ou je me suis étalé de tout mon long, Florent lève un pied et me l'écrase sur la main. Avec son autre pied, il commence à me donner des coups dans la tête. Je reste
écrasé sur le sol, sans réaction autre qu'un gémissement ridicule et parfaitement audible à chaque nouveau coup. Autour, l'assemblée est morte de rire et rythme les coups avec des "olé". Plus les
gens rient, plus Florent frappe...
Là, ça commence à dégénérer. Me voyant sans défense, aplati sur le sol, les autres gamins semblent vouloir participer à la fête. Pendant que je suis allongé sur le ventre, je sens quelqu'un
batailler avec mes lacets pour m'enlever mes chaussures. Le garçon en a ôté une puis la seconde. Éclat de rires général. Je sens tirer sur le bout de mes chaussettes qui viennent facilement. Me
voilà pieds nus moi aussi. Les rires n'en finissent plus. Florent, souriant de toutes ses dents, pèse son pied nu et sale sur ma main, pour bien l'écraser. Moi je suis là, comme un idiot, à plat
ventre, gémissant, les larmes aux yeux. Une main me colle ma chaussette sous le nez et commence à la frotter sur mon visage, mes narines, mes lèvres.. Puis, en pressant un peu, me la fourre dans
la bouche, la remue, avant de l'enlever. Puis une autre main m'écrase la semelle de ma basket sur le visage et commence à essuyer la terre sur ma figure. Hilarité générale à nouveau. Là, je ne
résiste pas et j'éclate en sanglots. C'est la pire humiliation qu'on m'a jamais fait subir...
Quelqu'un tire sur les jambes de mon pantalon. La boucle de ma ceinture lâche et le pantalon part avec. Je me retrouve en slip, allongé dans la terre, écrasé par le pied de mon pire ennemi.
Je vois les gens devant moi qui rient et crient "Le slip, le slip !" et je sens une main écarter mon slip et y enfoncer quelque chose de frais. De la terre probablement et des cailloux. Gémissant
comme un bébé, perdu dans les rires moqueurs de l'assemblée, je vois au travers de mes larmes que les deux garçons qui ont pris mes chaussures, mes chaussettes et mon pantalon partent vers le
fond du terrain. Ils les jette dans la rivière, puis reviennent rire avec les autres.
Finalement, Florent enlève son pied de ma main. Je me redresse vite, en larmes, prêt à m'enfuir. Puis je jette un œil autour de moi. Tout le monde est mort de rire. Tout le monde. Ils me fixent
tous en riant, sans pouvoir s'arrêter. Face à l'hilarité générale, je me regarde : je suis à moitié nu, humilié de toutes les manières possibles, entouré de gens cools et appréciés du lycée, qui
vont raconter mon humiliation à toute l'école dès que nous y reviendrons ! Je sens à quel point la situation est catastrophique. Mes derniers espoirs d'une vie sociale normale viennent de
s'envoler à jamais. Aussi, à ce moment là, comme toujours dans ma vie, je renonce à me battre, à courir, à faire quoi que ce soit, et j'accepte mon sort.
Florent me regarde comme on fixe un morceau de viande.
— T'es vraiment une merde.
Il s'approche de moi, commence à me pousser pour me faire réagir.
— Défends toi. Allez ! T'as peur ? Il a peur de se défendre, pédé ?
Il me crache au visage, un mollard jaune et épais, sur la lèvre supérieure. J'éclate en sanglots mais je ne l'essuie pas. Alors Florent me saisit par le bras, me fait passer par dessus sa hanche
et me flanque par terre une dernière fois, sur une belle acclamation de la foule.
Je ne me relève pas. Je reste sur le dos, ridicule, prostré, résigné à subir ma défaite jusqu'au bout. Je reste bien sur le sol une minute entière, pendant que les garçons s'occupent à
congratuler le vainqueur et à se moquer de moi, le gros loser, étendu dans la poussière. Florent s'approche de moi, me regarde droit dans les yeux.
— Putain, t'es vraiment une merde,dit-il.
Puis il lève son pied nu et le plaque sur mon visage.
À ce moment précis quelque chose s'est cassé en moi. Toute volonté d'autodéfense est partie. L'ego a déserté mon esprit. Ceux d'entre vous qui se sont déjà retrouvés avec un pied sur la figure me
comprendront peut être... Un pied, c'est symbole de saleté, et dans notre société, on ne touche pas le pied de l'autre parce que c'est dégoutant. Le visage, c'est l'âme, la force, l'intégrité
d'une personne. C'est sa plus grande fierté, ce qui nous représente. Prendre un pied sur le visage c'est l'humiliation absolue, la soumission sans retour en arrière, la perte de toute virilité.
Et c'est précisément ce que j'ai ressenti. Au moment où il a posé son pied sur mon visage, ma volonté s'est effacée. Mon ego a été entièrement détruit. J'ai eu le sentiment profond et très fort
que j'avais perdu le combat, non seulement contre Florent, mais aussi le combat de toute ma vie, l'envie de me défendre et d'en faire quelque chose. A ce moment là, j'ai changé.
La plante de ses pieds est toute marron, pleine de terre, et la poussière s'est incrustée sous les ongles de ses orteils. Je respire l'odeur de la sueur de ses pieds d'adolescent à plein poumons.
Florent reste à peu près 7 ou 8 secondes le pied planté sur mon visage. Il attend que je tente quelque chose. En vain. Les autres, autour, commencent à murmurer, puis se taisent, fixant le pied
et mon visage en dessous, fascinés par mon absence de réaction.
— Tu l'as tué, dit quelqu'un dans la foule.
Rires.
Moi en dessous, j'ai le corps et l'esprit amorphes, complètement anesthésié. Je ressens la peine, la honte, la douleur, je pense à ce que diraient mes parents s'ils apprenaient à quel point
j'étais un perdant. Je pense à toutes les personnes qui m'aiment si elles pouvaient me voir... Comme une sorte de cercle vicieux sadique, j'éprouve l'envie étrange que mon humiliation ne fasse
que s’aggraver, jusqu'à atteindre le plus bas de ce qu'un homme peut subir. Florent accentue la pression de son pied sur mon visage. Mes narines sont entièrement bouchées par la peau de sa
plante. Il rigole.
— Meuh non, il n'est pas mort ! C'est juste une merde, il est à sa place. Hein, t'es une merde, pédé ? Montre que t'es à ta place. Lèche.
Autour, tout le monde retient son souffle, électrisé par l'ordre de Florent, et fixant son pied pour voir si je vais tomber aussi bas...
Dans ma tête, il n'y a pas de réflexion, ou quoi que ce soit qui s'approche d'un choix. Je suis un loser et mon corps l'accepte comme étant ma véritable nature. Alors, instinctivement, comme un
animal, je tire la langue, et je lèche son pied. Ouvrant grand les yeux, la foule pousse un gigantesque viva pour célébrer mon avilissement, ma destruction totale. C'est un genre de fête tout
autour. Tout le monde observe, rigole, commente en riant, ébahi que je puisse être aussi profondément écrasé. Il y en a une qui sort sa caméra pour filmer le pied de Florent, fermement pressé sur
mon visage. Pour l'image, Florent appuie un peu plus pour qu'on voit bien la marque de son pied sur ma figure. La fille prend aussi une dizaine de photos, en portrait et en paysage. Moi, en
dessous, je lèche sans faire attention, naturellement. Je passe ma langue de loser sur toute la surface du pied, du talon jusqu'aux orteils. Puis je passe entre les orteils, et ramasse la crasse
noire qui traine par là. J'avale tout, du travail bien fait ! Ça a un goût salé, fade. Un goût de défaite.
Lorsque j'ai fini, j'ai la gorge sèche et le pied de Florent est propre comme celui d'un bébé. Bien sûr, aussitôt qu'il ôte son pied de mon visage, il y plaque l'autre et je recommence à lécher.
Le temps que tout le monde ait bien fait sa photo et son film, j'ai bien passé vingt ou trente minutes la langue contre son pied, à ramasser toutes les saletés qui s'y trouvaient. Au bout d'un
moment, ils en ont tous marre et se lèvent pour rentrer au lycée. Flo enlève son pied de mon visage, se redresse, prend ses chaussures. Avant de remettre ses chaussettes, il m'en frotte une sous
le nez.
— Tiens, pour la route.
À nouveau il rit. Puis il remet ses chaussures et se dirige vers le chemin en bavardant joyeusement avec les autres. Je me relève péniblement, lymphatique, à moitié nu et je les suis. Je crois
que s'il avait déchiré le restant de mes vêtements, mis à quatre patte, et m'avait ramené en laisse au lycée, je n'aurais pas résisté et l'aurai laissé faire docilement. Et, quelque part, au plus
profond de moi, je l'aurais ressenti comme étant bien en accord avec qui j'étais vraiment.
Je suis rentré la tête basse, pieds nus et en slip dans la boue du chemin, marchant derrière le groupe qui riait, se moquait, et me jetait des bouts de gomme. Puis je suis rentré chez moi sans
rien dire à personne, sans me cacher, sachant pertinemment ce qui m'attendrait lors de mes prochains jours de classe. Et, en effet, dès le lendemain, tout le lycée avait été mis au courant de mon
entière destruction. Partout dans les couloirs on riait sur mon passage, on m'insultait, sans prendre le soin de murmurer ou d'éviter de se faire remarquer. Moi, je marchais la tête basse, vide
de toutes pensées, complètement vaincu. Lorsque Florent m'a vu, en classe, il m'a regardé d'un air mesquin et, devant tout le monde, m'a demandé :
— Pédé. Hey, pédé, dis-moi, tu peux dire aux gens quel goût ils ont mes pieds ?
Et la trentaine de personne qui l'accompagnait s'est mise à rire. La fille qui avait filmé avait déjà transmis les photos à toutes ses copines, qui les avaient faites passer à tous leurs copains
et ainsi de suite. Florent m'a même gentiment demandé si je pouvais poster la vidéo sur youtube depuis la salle informatique. Et je l'ai fait, sans discuter, m'humiliant plus encore que je ne
l'étais déjà, sans même réfléchir. Mon instinct m'imposait d'obéir. C'était devenu un acte naturel chez moi..
Les mois qui ont suivi, j'ai passé mon temps à rechercher l'humiliation comme d'autres leur tabac. Même dans ma campagne, il y avait toujours un vieux dégueulasse pour me faire lécher ses bottes
ou pisser dessus. Et, lorsque je ne trouvais personne, j'allais moi même ramper à poil dans les endroits les plus sales que je trouvais : marécages, chantiers à l'abandon, déchetterie et autres
locaux de poubelle. Et je me sentais moi même.
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