Dimanche 2 novembre 7 02 /11 /Nov 13:42

J’étais assez jeune à l’époque. J’avais un copain plus précoce : Damien. On était dans le même établissement, mais pas dans la même classe. Et on était aussi voisins, donc souvent ensemble sur le chemin du bahut et dans le quartier.

À côté de chez nous il y avait une maison qui est restée vide et inoccupée longtemps. Elle était vide de tout à l’intérieur. Damien et moi avions trouvé une entrée pour pénétrer dans cette maison envahie de végétation au-dehors. On se faufilait par la porte de la cave, désajustée et où se glissait à peine plus qu’un chat (mais on était sveltes).

On allait assez souvent là car on savait que personne ne viendrait nous y chercher. Au départ on n’avait pas de pensées lubriques mais ensuite, on en avait à chaque fois à cause de l’attitude qu’eût Damien lorsqu’il me guida dans la maison pour la première fois. Lui y étant déjà venu, on passe de pièce en pièce. Un peu obscurcies par le vert de la végétation, ces salles vides prodiguent un certain trouble c’est vrai. Une sensation d’irréalité, de territoire hyper-protégé pour des jeunôts comme nous. On inspecte le grenier, on redescend... et à un moment je perds Damien de vue. Quand je le retrouve, il est debout dans la chambre où ne restaient que des fragments de papier peint aux murs. C’est la pièce la plus sombre car elle donne sur un tilleul. Damien a les jambes écartées et, tourné vers la fenêtre, il se branle. Il n’arrête pas à mon entrée car, m’explique-t-il ensuite, je suis survenu au moment où le sperme était à ras du gland. Stupéfait (il est bien un peu fou, mais de là à ce qu’il se branle devant quelqu’un !), je le regarde se finir. Curieux de voir sa bite tendue comme un cierge blanc devant lui, jeme suis  insensiblement approché en biais pour le voir s’astiquer. Cet acte me trouble. Je me sens frustré qu’il ne m’en ait pas parlé et frustré de ne pas le faire aussi. Quand on redescend, Damien explique que cette maison lui fait de l’effet. L’assurance de n’être jamais vu là de personne lui donne des idées. Je comprends alors que dans chacune de ses visites antérieures, il s’était branlé comme un sauvage, tel que je l’avais vu ce jour, pour envoyer avec fureur sa jute sur le plancher.

Quelques jours passèrent et un après-midi, je le vois revenir seul de l’endroit. J’en suis aussitôt malade d’envie et de jalousie. D’une voix rauque, je déclare :

— Eh bien c’est mon tour alors, maintenant, de faire une virée là-bas.

Il est chaud ce salaud ! Il ne pense qu’à s’en donner avec la queue. Pourtant ce n’est pas cette fois-là que nous sommes retournés à la maison. Lorsque nous avons traversé pour la seconde fois – moi, tout au moins – le clos envahi d’herbe et noyé de verdure, le printemps commençait et j’avais des frémissements dans la culotte. J'ai suivi Damien avec la peur au ventre, en sachant ce qui risquait fort de se passer, mais aussi avec une envie paroxystique dans le slip.

On entre, on monte. La pièce au papier peint. Damien se touche. Je vois qu'il bande. Je me touche aussi quoique plus fugitivement. Damien insiste sur sa braguette gonflée. Je jette un œil par la fenêtre. Quand je reviens vers le milieu de la pièce, Damien guette mes réactions. Comme il est prêt à se sortir le nœud, je demande :

— Aujourd’hui aussi la maison te fait de l’effet ?

— Ouais ! répond-il.

— Et tu vas t’en taper une ?

— Y’a des chances.

— Moi aussi alors ! que je lui réponds.

Avant même que Damien ait sorti sa bite raide, j’avais exhibé mon manche que je tenais bien dur et bien tendu devant moi sans le sentiment de honte ou de gêne que j’avais redouté. Damien présente à ma vue son sexe horizontal depuis le fourneau des poils. Vicieux, l’œil trouble et la langue passant entre ses lèvres, il se met à se branler après avoir encore durci. Jamais je n’ai eu les couilles si bourrées de jus. Jamais je n’ai eu une telle envie de me délester. C’est impensable ! On s’est astiqués en se regardant l’un, l’autre. Bien plantés sur les jambes un peu écartées, on s’est offert respectivement le spectacle de nos virilités éprouvées par nos mains frénétiques... Dans un râle j’ai envoyé tout ce que j’avais en trop, quelques centilitres de la meilleure dose, un bon splash dans un grand flash !

On s’est essuyés je ne sais trop comment. Je n’étais pas honteux mais je n’éprouvais pas l’envie de commenter. Damien, qui avait éjaculé sensiblement au même moment, en direction du plancher, déclara qu’on était allés trop vite, que c’était du gâchis, mais que la prochaine fois on se branlerait l’un l’autre. J’en fus surpris car je ne le savais pas pédé. Mais plus encore, j’en fus bouleversé. Je me rendis compte de l’impression violente que cette perspective produisait sur moi. Déjà mes pensées devenaient vertigineuses et je bandai à nouveau. La fois suivante (soit la semaine d'après jour pour jour) on se branlait avec délices, Damien et moi, lui me masturbant, moi le masturbant. C’était un plaisir renversant et une délivrance inouïe... Délivrance, car toute la semaine j’avais imaginé ça, en entrant aussitôt en érection sous mon pupitre. Vingt fois j’avais dû croiser les jambes pour cacher une trique qui me laissait sans repos dès que je songeais à la séance prochaine dans la maison verte. Puis enfin, le jour où j’ai branlé la bite tiède de mon copain en sentant la mienne frottée par lui, j’ai compris qu'il y avait une sacrée composante homo dans ma personnalité. Ça ne me gênait pas. C’était beaucoup trop bon !

Par Krampack - Publié dans : L'histoire de la semaine
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