Dimanche 28 juin 7 28 /06 /Juin 13:06

Il n’est pas une activité que je ne pratique dans ma vie de tous les jours qui ne soit effectuée avec efféminité. J’ai beau avoir une queue entre les jambes et deux petites balles la décorant à la mode d’un sapin de Noël, et aussi de la barbe naissante à la pointe du menton, je ne peux rien faire contre ce penchant naturel que j’ai à donner une touche femelle à tout ce que j’entreprends. Que ce soit à ma manière de fumer une cigarette, de me baisser sous l’évier pour y prendre une casserole, de prendre du linge, d’uriner car je pisse assis, de me moucher, de tendre un doigt à l’épicier pour lui indiquer quel légume je veux, il y a irrémédiablement et en chaque occasion une femme qui perce sous mon enveloppe.

J’ai remarqué cela assez jeune déjà. Il y avait sur le chemin de mon collège des hommes qui se retournaient parfois sur mon passage ou qui me saluaient d’un petit air entendu et espiègle et je me souviens que parfois il m’arrivait de bander au moment d’investir la cour de récréation... Ce qui était le plus caractéristique de ma tendance, c’était que ce qui m’excitait dans ces regards obliques, dans ces frôlements de trottoir avec des hommes plus mûrs, plus âgés que moi, c’était que j’imaginais surtout que l’un d’entre eux m’emmène dans son auto et me prenne doucement la main pour l’amener à la bosse qui saillait du pantalon à l’endroit habituel de la verge, puis qu’il laisse ma main dégrafer le tissu tendu et aller chercher son robuste oiseau.

J’imaginais alors que je baissais ma tête et ouvrais la bouche pour engloutir son pénis décalotté et le sucer jusqu’à ce qu’il jouisse sur ma langue. Je m’en allais alors, toujours en pensée, vers le chemin de l’école où je pénétrais triomphant avec un âcre goût de sperme frais dans la bouche. Et ouvrais le livre scolaire de ma première heure, assis sur le banc, les lèvres bien closes derrière lesquelles marinait encore un peu du jus viril de mon amant de passage. De plus, ce qui me procurait de telles érections ainsi, tôt le matin, c’était d’imaginer que l’un de ces hommes introduise sa colonne de chair chaude dans mes reins, qu’il insinue sa saucisse fraîche et juteuse dans les replis de mon cul virginal. Et d’y balancer de ses hanches étroites jusqu’à ce que je sente au fond de mon petit derrière une giclée brûlante et poisseuse qui ne pouvait guère laisser de doute sur ce qui venait de se produire. Ainsi n’ai-je eu, tout jeune déjà, que des fantasmes de type féminin. Bien sûr, de temps à autre, je m’excitais à la pensée d’un homme barbu qui engloutisse ma verge et la fasse triturer contre ses gencives. Je sentais à l’avance ses mains boudinées, grasses et puissantes, décorées de grosses bagues en or, qui me palpaient les roupettes et se faufiler jusqu’à mon trou de cul pour y glisser un doigt scrutateur de sphincters, curieux à la manière d’un boucher plongeant son nez dans la gélatine d’un os à moëlle. Et jouissant seul dans ma chambre sur les draps proprets de mon lit, en pensée c’était dans le gosier de mon barbu que je déchargeais tout mon sperme, abandonnant dans les poils filasses de ses moustaches quelques petites giclures de jus comme si mon homme venait de gober avec négligence le fruit d’une huître fraîche !

C’était évidemment symptomatique d’un certain état d’esprit. Jamais je ne me suis imaginé tringlant le cul d’un autre homme. Je ne pourrais pas. Ce manège d’allumeur autour du collège puis du lycée dura son temps. Il se suspendit naturellement, de lui-même, lorsque je franchis la frontière qui sépare la fantasmagorie du réel...

 

C’était un après-midi ensoleillé. J’étais venu au bahut en T-shirt ce jour-là. Je portais aussi un large short de coton beige d’où s’élancaient vers le sol deux longues jambes fines et musclées, tapissées aux cuisses et aux mollets d’un fin duvet sombre.

Comme l’on dit en terme scolaire, nous fûmes "libérés” dès quatorze heures pour motif de maladie professorale. Quelques amis et moi sommes allés déjeuner au parc, à l’ombre d’un châtaignier. Je mangeais un sandwich avec conscience lorsque je remarquai un homme assis sur un banc. La quarantaine bien sonnée, les épaules larges et légèrement voûtées à la façon d’une vigoureuse aile protectrice, les tempes grisonnantes, il avait tout pour me plaire et, quand un copain me proposa d’aller jouer au football, j’aurais éprouvé beaucoup de gêne à me lever et laisser paraître mon émoi qui faisait un sacré monticule à travers l’étoffe de mon short...

— Non, c’est gentil Tommy, j’ai vraiment pas la tête à jouer au foot ! Plus tard, peut-être...

— Ouais, mon cul ! Dis plutôt que t’as la queue à autre chose ! Je t’ai vu reluquer ce vioch ! Tu me prends pour un aveugle ou quoi ?

Évidemment Tommy n’était pas né de la dernière pluie mais plutôt carrément de la dernière giclée de foutre céleste.

— Bon, ça va, abrège ! Je fais ce qui m’plaît ! lui dis-je, un rien agacé de sa perspicacité typiquement adolescente.

L’homme, toujours assis sur le banc, me regardait de même. Il semblait timide et emprunté ; un de ces quadragénaires assez typiques qui en permanence craignent l’affront ou l’insulte quand ils draguent ou qui n’assument pas jusqu’au bout leurs tendances.

L’homme, dont je ne savais pas encore qu’il se prénommait Jacques, ne ferait pas le premier pas, j’en étais sûr. Peur de la raillerie. Pour la première fois dans ma vie je décidai de passer à l’attaque avec dans la tête un vieux proverbe de ma tantine qui résonnait comme une sentence flamboyante : ”Qui n’essaie rien n’a rien !”

Je me levai donc en déglutissant le dernier morceau de sandwich au pâté provençal. Tous les copains avaient les yeux tournés dans ma direction. Personne n’avait oublié le petit dialogue entre Tommy et moi et un pouffement de rire se fit entendre quand tout le monde vit que je tenais une érection des plus remarquable si je puis me permettre cette expression. Je me dirigeai ainsi, sans aucune gêne vers mon homme. Il me regardait venir à lui comme s’il n’avait que cela mais rendu extrêmement timide par mon audace juvénile.

 

Dix minutes plus tard nous étions chez lui. Son appartement n’était qu’à quelques pas du parc. Dans l’ascenseur je lui demandai comment il s’appelait.

— Jacques, tu peux m’appeler Jacques...

Il avait à peine parlé que je me plaquais contre lui, frottant mes longues jambes nues et duveteuses contre le tissu de son pantalon. Il portait un froc assez typique de son âge, sans plissure, trop large dans le bas, entre la patte d’éléphant et le pied de porc. Nous étions tous deux collés à la paroi métallique de l’ascenseur, bassin contre bassin, hanches contre hanches et je sentais mon pénis durci qui toquait à hauteur du sien. À travers nos étoffes c’était un délicieux frotte-frotte. Nos deux membres se massaient l’un l’autre, s’épousaient, se bécottaient comme deux amants séparés par la vitre d’un parloir.

C'était la première fois, la grande inauguration, que je caressais ainsi un homme et cela me rendait fou d’excitation. Je ne connaissais alors à peu près rien des rapports homosexuels. J’étais en pleine découverte et pour tout bagage de connaissance je n’emportais avec moi que l’habitude quotidienne de la branlette.

Jacques, tandis que nos bas-ventres poursuivaient leurs épousailles à distance, glissa une main dans mon short, par-derrière, doucement, calmement. Je la sentis s’introduire par l’endroit où la ceinture pressait sur mes hanches, essayer de se faufiler sur ma peau nue, franchissant par la même occasion l’élastique de mon slip. J’eus un long frissonnement d’excitation qui me parcourut la croupe jusqu’à la racine des cheveux et je pense bien que mes sourcils s’étaient dressés sur leurs arcades. Tout ce que je possédais de poilu était comme électrisé par cette main inquisitrice. Elle se posait maintenant sur le haut de mes fesses et me palpait le cul. Comme le short était tout de même assez large, sa main y était libre de tout mouvement et ce fut finalement l’arrêt au sixième étage qui suspendit sa caresse qui était prête à s’introduire dans la moiteur de mon anus...

 

Une fois dans son appartement, Jacques proposa de se déshabiller tout de suite pour ne pas perdre de temps en raffinements intermédiaires et puérils. J’acquiesçai. Jacques était assis sur le lit et ôtait ses chaussures et son pantalon.

— Et toi, comment tu t'appelles, beau gosse ?

— Manuel, Monsieur...

Il rit :

— Tu peux m'appeler Jacques, tu sais ! Tu es méditerranéen, non ? Italien ?

— Non, Espagnol, Monsieur. Je suis de Saragosse.

Il ne releva plus ma politesse automatique.

— ... De Saragosse, tu dis ? Mmm... Le beau gosse de Saragosse, c’est pas mal !

Nous étions à présent nus comme des vers. Jacques avait un beau torse, large et velu, tout couvert de poils poivre et sel. Tout de suite mes yeux se dirigèrent vers sa queue. Elle était massive et puissante, déjà toute dure. J’étais fier de le faire déjà bander comme un taureau.

— Je peux vous embrasser la bite ? lui demandai-je innocemment.

Il s’étendit sur le lit et son membre en érection se dressait vers le plafond, attendant d'être englouti par ma bouche de petit vicieux. Comme moi-même je n’attendais que ça, je sautai sur cette belle occasion d’une vingtaine de centimètres. J’avalai en une fois toute la longueur de son pénis. Je découvrais enfin le plaisir brûlant de la pipe.

La première impression, sensation pour être exact, était la chaleur dispensée par sa colonne. Je m’étais attendu à engloutir une queue tiède et c’était un noeud brûlant sur lequel ma bouche s’activait comme une ventouse. La seconde sensation était celle de la robustesse, de la dureté de sa bite dans ma bouche. Impossible de la ployer, ne fut-ce que de quelques degrés d’angle. Enfin, avant que ne se déversât dans mon gosier la glu poisseuse de son éjaculation, c’était le sommet de son dard, son gland, qui était l’objet le plus agréable que ma langue eut à palper. Cette sphère gonflée de sang, douce et rêche à la fois, d’une forme parfaite et qui donnait tout son charme formel à la pratique de la sucette. Je m’attardai longuement sur son gros bouton rougeoyant, plus que sur la longueur de sa queue.

Quand je retirais son bulbe de ma bouche, je pouvais voir le dépôt luisant que ma salive y avait laissé et c’était pour moi une espèce d’honneur que ce bel engin soit déjà marqué de mes suintements buccaux. C’était mon premier homme, ma première pipe et tout ce que je faisais sur lui tenait, pour moi, de l’excitation d’une grande découverte... Je réenrobai sa bite de mes lèvres charnues. Je vis les couilles de Jacques changer d’allure, se métamorphoser sous l’effet de ma succion. C’était incroyable. On aurait dit de petites vagues inondant l’épiderme de ses testicules, un peu comme l’on parle d’une risée de vent à la surface de l’eau dormante.

Je le pompai de plus belle, attardant mes mains sur la masse comprimée de ses bourses. Jacques glapit, plus haut sur le matelas. Je compris de quoi il s’agissait.

— Tu peux retirer ta bouche si tu n’aimes pas le sperme...

— Que non ! lui rétorquai-je, réengloutissant prestement sa bite sur mon palais.

Je voulais découvrir aussi quel goût avait le jus d’un autre que moi. Je sentis ma bouche se remplir d’une giclée de foutre chaud, poisseux, gluant, collant, d’une densité très épaisse. Je laissai macérer cette liqueur sur ma langue tandis que, plus bas, spontanément et sans caresses, j’éjaculais sur la couverture écossaise du lit.

Après quoi, il fut le premier homme qui eut le privilège de prendre mon trou de balle...

Par Krampack - Publié dans : L'histoire de la semaine
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