Dimanche 19 juin 7 19 /06 /Juin 16:50

Je me suis toujours montré fidèle à mon mec. Mais après tout, si ma conduite a dérapé, c'est un peu sa faute.
Pendant des années il me trouvait trop "tiède". Il faut dire que j'ai vingt ans mais qu'il m'a connu à dix-huit, entièrement puceau et avec des idées obsessionnelles sur l'amour pur et tout ça. Il m'a éduqué à grand renfort de livres et de films pornographiques.

- Regarde comme ils font... me disait-il toujours alors qu'il me forçait à regarder des scènes où des gars se goinfraient d'énormes sexes qu'ils suçaient, les lèvres frémissantes, les yeux clos et les joues creusées.

- Regarde comme ils se font prendre par derrière ! s'exclamait-il encore, alors que je regardais, sans comprendre leur plaisir, des gars à quatre pattes, la croupe relevée, les fesses offertes et l'anus dilaté par les mêmes bites qu'ils venaient de sucer.

"Bite" : je ne disais même pas ce mot à l'époque et d'ailleurs je ne parlais pas de sexe. Pour moi l'amour devait être comme dans les livres : passionné, pur, avec le sexe de temps en temps mais surtout pas comme obsession principale. Alors j'écoutais juste les divagations vicieuses de mon mec, très peu convaincu au départ puis un peu plus, puis beaucoup, puis tout à fait... En effet, par amour j'ai commencé à faire les choses dont mon mec avait envie : sucer et avaler, me faire sodomiser, me masturber l'anus devant lui avec un godemiché, etc... Au départ c'était tout juste si je ne faisais pas tout cela avec des mines de martyr. Mais ne dit-on pas que l'appétit vient en mangeant ? C'est bien ce qui m'est arrivé ! J'ai pris goût à tout ce que m'imposait mon mec et cela a presque été l'élève qui dépasse le maître. De moi-même je m'octroyais des séances particulières et j'aimais de plus en plus m'exhiber devant mon mec ou lui demander de me sodomiser... 

Donc, comme je le disais, c'est un peu de sa faute si je l'ai trompé. Et en plus c'est lui qui a engagé ces deux peintres pour refaire l'appartement alors que je me proposais de m'en charger tout seul. Bref, un matin, je les ai accueillis pour leur expliquer tous les travaux à faire, les détails techniques, etc...

Je me souviens de leur avoir ouvert en peignoir, presque sans pudeur, et que le plus grand des deux a louché sur l'entrebâillement exagéré de mon peignoir : on voyait mon torse (je suis plutôt musclé) et aussi les poils de mon bas-ventre. J'aurais pu tout à fait refermer mon peignoir mais je ne l'ai pas fait. Ça me plaisait que ces deux jeunes hommes puissent deviner ma nudité. Ça me plaisait encore plus de constater qu'un garçon pouvait les intéresser. Ils avaient environ entre vingt-deux et vingt-cinq ans, tous les deux de type latin, disons espagnol ou portugais. Sur leur salopette, leurs prénoms étaient épinglés sous le sigle de la société qui les employait. Anton était le plus grand et le plus viril. C'était lui qui me reluquait le plus. Matteo était plus jeune, plus petit, plus râblé. Plus timide aussi.

Anton me draguait ouvertement alors que je leur expliquais ce que je voulais pour le salon. Matteo risquait des coups d'œil du côté de ma bite qui gonflait un peu et soulevait le peignoir. Nous avons pris rendez-vous pour le lendemain où commenceraient les travaux. La nuit-même, alors que mon mec m'enculait et que je suçais le gode, je me suis mis à imaginer que les deux peintres me prenaient par la bouche et le cul. Mon mec s'est extasié devant ma jouissance aussi bruyante qu'intense. S’il avait su le pourquoi de cet orgasme...

La "chose" est arrivée le troisième jour où ils travaillaient. Durant chaque jour écoulé je les avais reçu en tenue légère : peignoir, ou torse nu avec un pantalon de pyjama, ou même en caleçon court moulant, genre Dim. Ils ne s'en sentaient pas gênés, bien au contraire. Les deux jeunes hommes plaisantaient avec moi et ils ont fini par me demander s’ils pouvaient travailler torse nu. J'ai bien sûr accepté sans trop montrer mon enthousiasme.
Il n'empêche que ce troisième jour, je les regardais travailler et j'étais plus qu'ému par leurs torses puissants, leurs peaux bronzées où coulaient la sueur et la peinture. J'étais assis sur une chaise tout près de l'entrée. J'étais en short hyper court avec un jean's à moitié déchiré. C'était sans doute la tenue la plus osée et la plus sexy que j'avais revêtue jusque-là devant eux. D'ailleurs, leurs regards étaient encore plus appuyés qu'à l'habitude et quand j'ai vu que la braguette d'Anton était gonflée, beaucoup plus gonflée que de coutume, il y a eu comme un déclic en moi et je me suis totalement déluré.

Je me suis absenté et, quand je suis revenu, ils m'ont détaillé, surpris par mon audace. Ils en ont arrêté de travailler ! Je portais un string qui évidemment ne cachait plus rien de mon cul. Devant c'était un tissu transparent et on voyait bien ma bite qui commençait à raidir. Je me suis installé dans un des fauteuils du salon sans même retirer la bâche qui le couvrait. Regardant les deux hommes bien en face, j'écartai les cuisses puis je fis glisser mon string.

- Vous aimez ? leur demandai-je d'une voix rauque.

Ils secouèrent la tête sans rien dire. Apparemment ils étaient surpris de tomber sur un patron aussi chaud.

- Alors, je continue le spectacle !

Les deux hommes, bien que muets, ne restaient pas inactifs. Presque machinalement ils se malaxaient l'entrejambe et leurs braguettes semblaient prêtes à exploser. J'étais ravi que le spectacle de ma rondelle fouillée par mes doigts leur fasse tant d'effet. J'ai allongé la main vers la commode et, du tiroir du haut j'ai extirpé mon godemiché que je leur ai bien exhibé avant de le diriger vers mes cuisses ouvertes. J'ai enfoncé le gode dans mon trou du cul en écartant bien les fesses pour qu'ils voient tout. Puis j'ai entamé des mouvements de va-et-vient, très lents, tout en gémissant plaintivement. Les deux hommes respiraient très vite. Et ils ouvrirent leurs braguettes. La bite de latex était grosse et me remplissait bien. Les deux bites jaillirent de leurs braguettes et je poussai une sorte de cri où se mêlait la victoire, le désir, l'excitation folle.

Soudain, enfin, ils me sautèrent dessus. Matteo se mit à me caresser les pecs et joignit ses lèvres aux miennes. Sa langue caressa la mienne. Pendant ce temps Anton embrassait mon ventre. Bientôt il eut la tête entre mes cuisses. Sa langue et ses doigts explorèrent ma rondelle après que le gode soit retiré.
Les deux hommes se relevèrent, achevèrent de se déshabiller puis me saisirent par les bras et les jambes, me transportèrent jusque sur la grande table où ils entreposaient les pots de peintures et tout le matériel. Ils m'allongèrent sur le plateau débarrassé. Anton remit sa tête entre mes cuisses et recommença à me lécher en enfonçant sa langue très profondément. Parfois il me sauçait la bite, me gobait les couilles, mais c'est à mon trou qu'allait sa préférence. Il était fasciné par les poils blonds qui ornaient ma raie et mon anus. À croire que les hommes préfèrent les blondes rondelles !

- On va t'en donner, salope, dit Matteo.

Il dit cela en présentant son sexe énorme au-dessus de mon visage. J'attrapai le gros pénis raide et je le pris dans ma bouche. Cette bonne bite que je suçais était encore plus grosse que mon godemiché et j'en étais vraiment affamé. Je la suçai avec plus de frénésie et d'avidité que je n'en avais jamais eues avec mon mec. Je fais référence à lui maintenant mais lors de ces évènements il était bien loin de mes pensées. Je me consacrais à ces deux beaux hommes qui prenaient leur plaisir avec moi. Anton se releva, la bouche humide de "trop" m'avoir léché et exhiba sa verge raide, encore plus impressionnante que celle de son comparse. Il joua un peu avec, le temps que j'apprécie la grosseur et la beauté de l'engin, et que l'envie de me faire baiser me taraude.

Quand il me l'enfonça dans la rondelle, je gémis, sans pour autant cesser de lécher la bite de Matteo. Matteo dont je caressais les couilles, les fesses et même un peu l'anus, ce qui ne semblait pas du tout lui déplaire ! D'ailleurs, à un moment, il s'assit sur mon visage et je fouillai son trou poilu. Anton me baisait si bien que l'envie de jouir menaçait. D'ailleurs, le désir de juter possédait aussi Matteo. Celui-ci finit par jouir en hurlant, bloquant sa bite au fond de ma gorge. Je me délectai de chaque gorgée amère de son sperme. Anton me baisait de plus en plus fort et il finit par juter dans mon anus. Je giclai à fond et je faillis même m'évanouir ! Je crois que l'expression "petite mort" utilisée pour l'orgasme n'a jamais été aussi juste !

Ils ne m'ont guère laissé longtemps en paix. Anton a vite récupéré et a exprimé le désir de m'enculer. J'étais encore en forme et prêt à recommencer. Je me suis mis à quatre pattes et j'ai présenté mon cul au peintre. Il m'a sodomisé avec une vigueur étonnante pour un homme qui venait de jouir. Très vite, Matteo s'est mis à bander de nouveau et les deux hommes se sont relayés derrière mes fesses tendues à l'extrême, se partageant mon anus. Cela a occasionné une seconde jouissance qui nous a terrassés presque en même temps. J'ai dû aller me laver tant mon anus dégoulinait de sperme.

Et voilà comment j'ai trompé mon mec. Avec deux hommes en même temps. J'ai honte de moi. Du moinsdurant les périodes où je ne suis pas excité. Et ces périodes, au fur et à mesure que je m'octroie des séances avec Anton et Matteo deviennent de plus en plus rares. Les ébats sexuels ne me calment pas : ils m'excitent. L'appétit me vient en baisant. Je suis un gars de plus en plus indigne et je crois que j'aime ça.

Mais le plus étonnant dans cette histoire c'est le cas Matteo-Anton. Ces deux beaux gosses hyper-virils et hyper-membrés, je les imaginais hétéros avec quelques goûts homos mais pas plus. Aussi, lorsqu'ils m'ont avoué qu'ils formaient un couple, j'en suis resté baba. Ils ont exprimé le désir de baiser à quatre, avec mon mec et moi, après que je leur aie montré la photo de mon petit ami. Ça commence à me turlupiner cette requête. Ça va être à mon tour de dépraver mon mec pour une partie carrée !

Par Krampack - Publié dans : L'histoire de la semaine
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