Dimanche 15 mai 7 15 /05 /Mai 14:52

Je reprends un peu mes esprits, je remonte mon slip, je me protège. Il m'attrape par la nuque d'une seule main et me soulève d'une vingtaine de centimètres. La douleur est atroce. Je porte mes mains à mon cou, j'essaie de griffer ses mains, c'est à peine si j'entame le cuir qui lui sert de peau. Il me lâche, je tombe par terre, je me prends la tête dans les bras, assommé de douleur. Je ne remarque pas qu'il me déshabille sans effort, espadrilles comprises. Il finit par le t-shirt qu'il glisse jusqu'au bout de mes poignets, en force, avant d'en passer l'encolure par-dessus ma tête. Il le tord plusieurs fois et m'oblige à mordre dedans comme dans un bâillon, attachant les deux bouts sur ma nuque sans se préoccuper du semblant de défense que j'esquisse. Ainsi muselé je reste prostré par terre. Il ne me frappe pas, se contente de rester debout et me regarde. Puis il se baisse et me touche les fesses. Sa main palpe, caresse, se fait plus insistante, pétrit. Elle passe entre mes cuisses et me prend le sexe et les couilles, les malaxent un peu. Elle revient sur mon cul, écarte les globes et son pouce suit la raie, continue après l'anus et revient, s'y arrête, appuie en tournant, entre un peu, recule. Il se relève.

— Debout. J'ai dit debout.

Je ne bouge pas. Il me pousse la cuisse de sa semelle de chaussure. Je me recroqueville en position fœtale.

— Tu te lèves et tu te dépêches. Je te jure que si c'est moi qui te soulève tu vas le regretter.

Je tourne la tête et le regarde à travers mes larmes. J'ai peur de lui, peur de la douleur, peur de la suite, peur des coups, je ne suis plus qu'un concentré de trouille ! Je me retiens pour ne pas me chier dessus. J'obéis, je me lève lentement. C'est à ce moment seulement que je vois que je suis totalement nu. Il m'attrape le poignet et me tord le bras dans le dos.

— Comme ça t'auras pas l'idée de partir au sprint. Et si t'enlèves ton tissu de la bouche ou si t'essaies de faire du bruit d'une façon ou d'une autre, t'essaieras pas deux fois. Avance.

Je n'aurais même pas eu l'idée de m'enfuir. J'avance dans la direction qu'il me donne en longeant le mur vers un bâtiment dans l'ombre devant moi. Sa clé de bras ne fait pas trop mal en fin de compte, elle me fait seulement sentir qu'il n'y a pas de fuite possible. Mes pieds nus en revanche ne sont pas habitués au gravier de l'allée, je trébuche.

Arrivé devant le bâtiment je comprends que nous sommes à l'arrière des bureaux du parc. Il me tord un peu plus le bras et, me sachant immobile, déverrouille une petite porte de sa main libre. Une fois l'entrée libre il me pousse à l'intérieur puis se tourne vers un petit tableau aux lumières clignotantes sur lequel il pianote rapidement. Avec un léger bip les lumières s'éteignent. Il vient de désactiver l'alarme. Il me fait avancer dans un couloir sombre et me fait entrer dans une pièce totalement obscure. Je l'entends fermer la porte derrière moi. Un peu de lumière se fait, il vient d'allumer une petite lampe sur un bureau. Il me lâche enfin. Je me tourne dos au mur en m'éloignant de lui. Je me frotte le poignet plus pour me donner une contenance que par nécessité.

La pièce est toute petite avec seulement une chaise et une armoire en plus du bureau sur lequel il s'assied. Il n'y a pas de fenêtre. La lampe est à côté de lui : elle éclaire sa cuisse. Je ne vois pas son visage. Il me regarde sans bouger tandis que je me calme. Il se rapproche, m'enlève le bâillon improvisé et m'embrasse. L'haleine est toujours aussi fétide mais je ressens plus la force que la brutalité. La barbe crisse mais ne râpe plus. Ses mains me caressent : je sens les doigts calleux et courts explorer mon dos, descendre sur mes reins, se saisir de mes fesses, les bouger, les écarter. Maladroitement je réponds à son baiser. Je ne sais pas bien comment faire, mes genoux tremblent, mes mains ne savent que palper sa chemise en guise de caresse, mes dents s'entrechoquent sur ma langue.

Il me repousse et me regarde d'un air narquois.

— Ça fait des années que je bosse ici. J'ai vu plein de petits pédés parmi les lycéens, pleins de petits culs en chaleur. Y'en a qui sont même venus dans le parc après la fermeture, croyant qu'ils n'y trouveraient personne, pour baiser en petits couples de petits mecs. Maintenant ces petits vicieux je les repère au pif à des kilomètres. Toi je t'ai remarqué il y a six mois de ça. Alors quand je t'ai vu saliver devant les photos de mecs à poil chez le marchand de journaux, j'ai su que tu étais mûr.

Il se rassoit sur le bureau et me braque la lampe sur moi. Il se croise les bras. Je suis debout, interdit, je commence à bander.

— Tourne-toi, me dit-il.

Je me tourne face au mur. Je le sens me regarder.

— Écarte tes pieds. Plus que ça. Cambre-toi, présente-moi ton cul.

Je me cambre tant que je peux, les pieds bien écartés. Je sens l'air sur la raie de mes fesses, je sais que mon petit trou se dévoile.

— Penche-toi plus, écarte mieux les jambes.

 

Je recule un peu pour avoir la place de me pencher en avant. J'écarte franchement les cuisses. J'ai l'air d'une petite salope qui présente son fion à enfiler. Je bande carrément. Je l'entends ouvrir un tiroir puis s'approcher. Il verse un liquide froid sur le bas de mon dos presque à l'horizontale puis l'étale sur moi. À la consistance glissante ce doit être de l'huile. Je sens une odeur légèrement corsée. Il m'en a mis plein le dos. Ses mains descendent sur mes cuisses qu'il oigne à leur tour. Il s'arrête aux genoux, ses mains sont presque sèches. Il en reprend une dose au creux d'une main qu'il me met directement au cul. De l'autre il me masturbe lentement. Un doigt vient directement sur mon trou. Il pousse, entre. Son doigt dans mon cul bouge, tourne, se fait de la place. Un deuxième vient le rejoindre. Je commence à gémir, à onduler du bassin.

— Dis donc, t'aimes ça, toi, ma petite fiotte ! C'est bien petit chat, c'est bien. On va s'amuser, toi et moi.

Il farfouille à nouveau dans son bureau. Je l'attends sans bouger, prêt à me faire mettre. Il me redresse et me place un casque de cuir sur la tête. Ça me descend jusqu'aux yeux, je suis aveugle. Je le sens passer la jugulaire puis la boucle contre ma tempe. J'entends un déclic.

— C'est un cadenas. Tu ne pourras pas l'enlever. Faudra d'abord être très gentil avec moi.

La situation est dingue. Je suis à la merci d'un type que je ne connais pas et qui peut me tuer comme il veut, mais je suis excité à mort !

Il me met face à lui et m'appuie sur les épaules. Je suis à genoux. Il me prend les mains et les porte à sa braguette. Il n'a rien besoin de dire.

À tâtons je constate qu'il a une ceinture. Je la déboucle difficilement, les mains tremblantes d'excitation. Le premier bouton du jean est encore plus dur à défaire, en bonne partie à cause du gros ventre qui repose dessus. Les autres viennent tous seuls. Je baisse le jean et ensuite le slip. De ma main droite je prends le sexe enfin libre devant moi, à l'odeur assez forte et commence à le branler lentement. Avec la gauche je touche une des grosses cuisses. Il bouge. Je comprends qu'il se déprend les pieds de son pantalon. Il doit avoir enlevé ses chaussures car il se penche pour ôter ses chaussettes. Je l'entends enlever sa chemise et son t-shirt : il doit être nu lui aussi à présent. Je n'ai pas lâché sa bite. Elle est plus longue et plus grosse que la mienne mais je ne la crois pas démesurée, quoique mon expérience soit limitée en ce domaine... Elle est surtout très dure. Il pose sa main sur ma tête et l'approche doucement. J'ouvre la bouche et commence à sucer. C'est ma première fellation. Le goût est franchement désagréable mais je ne me décourage pas et cela passe assez vite. Je sens le sexe palpiter entre ma langue et mon palais, je m'enhardis, lèche le gland, avale le membre plus loin, aspire plus profondément.

— C'est bien ma petite pute, c'est bien, t'apprends vite.

Je continue quelques minutes, il me repousse doucement.

— Ne bouge pas mon petit chat, on va améliorer le truc.

Il passe à côté de moi. Je l'entends ouvrir ce qui doit être l'armoire et prendre quelque chose. Je suis toujours à genoux. Il prend ma main et me fait lever puis nous sortons ensemble de la pièce. Nous continuons à marcher un peu sur le carrelage. J'entends une porte, je sens l'air frais : nous sommes dehors. A nouveau ce gravier désagréable pendant quelques mètres. Il me prévient d'enjamber un grillage bas, ce que je fais pour me retrouver sur la pelouse. Je me souviens des écriteaux « pelouses interdites » du parc. L'herbe est fraîche et rase, j'adore. Nous avançons de quelques pas. Je me fais dépuceler en plein lieu public, au clair de lune, par un vieil inconnu que je n'avais jamais vu avant. Cette pensée me fait frissonner de plaisir.

Il me lâche la main et me recouvre à nouveau d'huile. Tout le corps y passe, visage, torse, dos, pubis, fesses, cuisses, jusqu'aux pieds. Il me caresse et me masse, je geins à nouveau de plaisir. Il m'allonge, sous mon dos je devine une couverture. Il s'allonge sur moi et m'embrasse en m'étreignant. Il est lourd, puissant, il me pétrit comme de la glaise. Son sexe touche le mien. Je caresse son dos, agrippe ses épaules, me tords de plaisir sous lui. L'huile nous fait glisser l'un contre l'autre, j'adore. J'essaie de le ceindre de mes jambes mais il est trop gros. Je place mes talons contre ses fesses et le serre contre moi. Je remonte le bassin comme je peux : c'est explicite, je sens sa bite descendre, le gland est contre mes couilles. Je me contorsionne comme je peux et le voilà dans ma raie. J'essaie de le happer avec mon cul. Il glisse, fait des allers-retours, mime une sodomie.

Soudain je suis repoussé. Il se tourne, pose ses genoux contre mes épaules, se penche et passe ses mains derrière mon bassin. Il bascule sur le côté en m'emportant avec lui. Je me retrouve sur lui, tête-bêche, prêt pour un 69. Il me lèche la bite, commence à sucer. La barbe me chatouille le nombril. C'est si bon et si nouveau que j'oublie de lui rendre la pareille. Je me laisse aller, je respire en saccades désordonnées. Je me retire juste avant de jouir. Allongé au bord de la couverture, ma main dans l'herbe, je reprends ma respiration. Il m'embrasse doucement les seins, le nombril, le menton, le cou, il lèche mes cuisses, un peu mes testicules, m'embrasse encore dans le cou. Je prends son visage entre mes mains et l'embrasse longuement : un vrai baiser amoureux, plein d'envie et de promesses.

Je me roule en dehors de la couverture. À plat ventre sur l'herbe j'écarte mes bras en croix, puis les jambes. Je remonte mon bassin jusqu'à reposer sur mes genoux tout en gardant les épaules par terre.

— Je veux que tu m'encules là, lui dis-je.

Il s'approche, déchire quelque chose comme du papier ou du plastique, sans doute l'emballage de la capote qu'il se met ensuite sur le sexe. Son doigt replonge dans mon petit cul maintenant bien ouvert. Il en met un deuxième, les retire, je me cambre au maximum. Il me met un petit objet long, en fait un tube de lubrifiant qu'il me presse directement dans le cul. Ses doigts reviennent, ils tournent, l'étalent à l'intérieur. Il saisit mes hanches.

— Et moi ce n’est pas comme ça que je veux t'enculer, petit chat. Je vais ouvrir ton petit fion à ma manière. Tu sauras qu'ici c'est moi qui commande !

Je tressaille. Je l'entends bouger des objets, peut-être fouiller dans un sac. Je tâche de deviner mais rien ne me vient à l'esprit. Il me passe de larges bracelets sur chaque bras, juste au-dessus du coude, qu'il ramène ensuite dans mon dos. J'entends un déclic et je sens du métal froid et dur sur mes poignets : en tirant un peu je m'aperçois qu'il m'a passé des menottes reliées à des bracelets de cuirs sur mes bras. Mes bras sont attachés dans le dos et sont encore moins libres qu'ils le seraient avec de simples menottes.

Je n'ai pas bougé, rien dit. J'attends, le cul tout prêt. Il me prend les hanches, appuie dessus et me fait baisser un peu. Son gros ventre se pose sur mon dos, je sens le bout de son sexe entre mes fesses chercher l'entrée. Je les bouge comme pour essayer de le happer. Il me claque les fesses.

— Ne bouge pas, tu compliques tout. Laisse-toi faire, c'est suffisant.

Il pose son gros ventre sur le bas de mon dos. De sa main il cherche mon anus, place son sexe et pousse doucement. Je suis bien préparé, ça rentre tout seul. Je sens le membre de chair me pénétrer, me remplir. Il est de bonne taille mais pas énorme, je me suis enfilé des godes plus gros. Mais là rien à voir avec un godemiché : on m'encule, donc on me désire, on me veut, on veut mon cul, mon trou, mon corps. Je me sens beau, je me sens objet d'adoration.

Il me lime lentement, à coups tranquilles et réguliers, à fond. Chacun de ses coups de bite me tire une petite plainte jouissive. Lui ne dit rien, ne fait aucun son, j'entends seulement son souffle. Je sens sa force, la puissance de ce mâle qui s'incarne dans ce pieu infatigable qui me refait le cul, qui m'injecte du plaisir à chaque coup plus haut, plus intense. J'ai la sensation d'être un bateau soumis à une lente houle dont chaque vague est plus haute que la précédente. Je me donne complètement à lui, j'accueille sa bite en moi, je la veux, la réclame.

— Oh oui, c'est bon, encore !

En guise de réponse il se retire, me soulève par les aisselles et, une fois debout, me fait avancer. Je suis nu, pieds nus, aveuglé et les bras entravés, j'avance difficilement mais l'herbe fraîche sent bon. Je suis totalement à l'aise, j'en veux simplement plus ! Il m'arrête et me fait plier en avant à l'équerre, me fait plier un peu les genoux, me reprend les hanches et me sodomise debout. Plus question de rythme lent : il me secoue brutalement, me défonce le cul à un rythme d'enfer, se défoule en soudard. Je ne contrôle rien et ne pourrais rien faire si je le désirais. Après un temps qui me paraît bref il ralentit, donne deux coups de reins et reste planté en moi, m'agrippant le bassin. Il doit jouir...

Il me lâche et je tombe bêtement devant moi dans l'herbe. Étrangement je suis très satisfait qu'il ait joui et pas moi. Je me tortille pour trouver une position confortable. Sur le ventre c'est pénible, sur le dos intenable, j'opte pour le côté. Je ne veux pas trop bouger : il y a des rosiers pleins d'épines dans ce parc. Je l'entends s'allonger à côté de moi. Il est essoufflé et respire fort.

Nous restons quelques minutes comme ça sans bouger. J'entends son souffle ralentir, redevenir normal. J'ai envie de me coller à lui, de faire quelque chose de tendre. Mais je ne sais pas bien où il se trouve par rapport à moi. En fait je n'ai pas fini, j'ai bien plus envie de continuer la baise que de faire des mamours de jeunes mariés.

Il se lève et part sans un mot. Ses pas sur l'herbe s'estompent vite. Je suis seul. Quelques minutes passent, le petit vent qui me rafraîchissait me donne froid. Je me mets debout comme je peux afin d'éviter le contact de l'herbe. Je m'aperçois qu'il est difficile de rester stable sans rien voir avec les mains attachées dans le dos. Je m'inquiète un peu : ce type que je ne connais pas n'aurait tout de même pas l'idée saugrenue de me faire poireauter là comme ça, non ?

Je l'entends revenir. Toujours pas un mot. Il bouge à côté de moi. Il doit préparer quelque chose, peut-être étaler la couverture. Il me soulève dans ses bras et me pose par terre. C'est bien la couverture : elle m'isole de la terre fraîche, elle est bienvenue maintenant. Je suis à plat ventre. Il me caresse le dos, me masse, descend sur les fesses, les cuisses, les mollets. Il revient sur mes fesses qu'il pétrit lentement avant de me mettre un doigt puis deux dans le cul. Sa main tourne, ses doigts s'écartent, il étire encore, essaie d'en placer un troisième, y renonce. Ses doigts ressortent. Je sens mon anus toujours ouvert que je ne contrôle plus. Encore du lubrifiant, il doit y en avoir partout maintenant. Il insère aussitôt autre chose de long, sans doute un gode. Il doit être gros, très gros, plus gros que les ersatz, bougies et autres trucs que j'ai trouvés à me mettre jusqu'alors... Je suis un peu limite pour accueillir ça ! Je le sens s'enfoncer doucement. J’écarte totalement les cuisses pour lui faire la place. Il rentre petit à petit, pression après pression, touche mon dos, s'arrête, ne bouge plus.

La jouissance dépasse de loin la douleur. Je suis étourdi, enivré, je me sens totalement comblé, au premier sens du mot. L'énorme truc au fond de moi jette au travers de mon corps des ondes de volupté qui me tordent. Je ne suis pas prêt à jouir mais j'ai dépassé de loin le niveau de plaisir maximum que je n'aie jamais atteint au cours de mes branlettes d'avant.

Quand je commence à me calmer, quand l'exaltation se passe, il retire le gode très lentement. Une fois enlevé je me sens comme lessivé, un naufragé échoué sur la plage après une tempête. Il me remet du lubrifiant et enfonce le gode à nouveau. C'est moins drôle, moins enthousiasmant. Si ça l'intéresse, ça va vite devenir pour moi la corvée. Une fois rendu au bout il le retire à nouveau et s'arrête à la moitié. Ma corolle est distendue par ce machin, je ne contrôle rien.

Il a changé de position. Désormais il est assis à califourchon sur mes épaules, à l'envers, regardant vers mes pieds. De sa main gauche il me tient la fesse droite tandis que l'autre main bouge le gode comme une cuillère dans une tasse à café, en rotation lente. Je ne pensais pas qu'on pouvait encore plus me dilater. Je bouge mes pieds pour trouver une meilleure position. Deux mains m'emprisonnent les chevilles et les écartent. Ce ne sont pas les siennes, quelqu'un d'autre est là ! Pas prévu ça…

Les mains nouvelles écartent bien mes pieds puis s'appuient sur mon dos. L'autre se lève et me lâche les épaules. Je commence à m'affoler, respire par saccades. On m'agrippe les épaules. Je sens un corps lourd s'étendre sur moi. Pas de gras, pas de rond ni de douceur. C'est un corps dur, puissant, les mains râpeuses me tiennent comme un jouet. Le torse et le ventre sont en bois. Il me souffle son haleine dans l'oreille sans précaution ni mamours. Aucun mot : je suis un objet sexuel en libre consommation ! Entravé comme je suis je ne peux faire aucun mouvement.

Je sens la bite chercher contre mes cuisses. Elle remonte, suit la raie des fesses en poussant et trouve mon cul béant du gode qui me l'a ouvert comme un portail. C'est au moins un âne, un cheval qui me grimpe ! Le sexe est énorme, c'est un piquet de chair qui s'enfonce en moi avec des « ahans » d'effort. Je ne respire plus, écrasé par le poids de mon enculeur mais surtout irradié de l'intérieur par son pieu gigantesque. Il commence à me limer en rythme, à grands coups lents et profonds. Par moments il sort de moi avant de me reprendre. Je gémis en même temps, je ne contrôle plus rien : le plaisir est hors de toute mesure.

Après quelques minutes, sans déculer, il se met à genoux tout en me tenant contre lui puis s'assoit en m'asseyant sur son sexe. Il m'agrippe les cuisses et me soulève à petits coups pour me laisser retomber sur lui. Je sens que je vais jouir, mon corps se contracte. Alors l'autre se place et commence à me sucer, je sens ses cheveux sur mon nombril et sa bouche qui m'aspire. Derrière moi l'âne m'enserre de ses bras, râle dans mon cou, son sexe décharge en plusieurs secondes en pulsations puissantes. Je jouis à nouveau, de tout mon être, depuis les orteils jusqu'aux cheveux ! Le plaisir me secoue comme une électrocution. J'éjacule en longs jets, je crie comme un petit animal sans pudeur ni retenue.

Je reprends mes esprits allongé sur la couverture, nu. J'ai les bras en croix : ils m'ont enlevé les menottes mais laissé la cagoule. Je respire doucement, j'écoute les bruits du soir dans le jardin et ceux, plus lointains, de la ville qui ne dort jamais vraiment.

Mon enculeur à la bite d'animal était déjà parti. L'autre m'a conduit aux douches : nous nous sommes lavés mutuellement, avec tendresse mais sans un mot. Je me suis rhabillé et je suis rentré chez moi, pantelant.

 

Je reviendrai…

Par Krampack - Publié dans : L'histoire de la semaine
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