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A dix-sept ans, j’étais un garçon bien bâti et plutôt mignon. J'avais la chance de vivre avec mes parents et mon frère aîné sur la Côte d’Azur. Je me sentais bien dans ma peau mais j’étais relativement en retard sur le plan sexuel. Quelques rares érections “mécaniques” au réveil le matin, faisaient jaillir mon sexe de la braguette de mon pyjama.
Un jeudi après-midi, rentré de la piscine, je vis mon corps nu dans la glace en pied de la salle de bain où je me changeai rapidement, alors que je portais une serviette de bain sur les épaules et des chaussettes et chaussures de tennis. Cette tenue, chargée d’un érotisme involontaire, me fit l’effet d’une véritable décharge électrique dans les reins et, à ma grande surprise, je vis mon jeune sexe se dresser vers le haut, prenant une longueur que je ne lui reconnaissais pas. Je pris d’instinct des poses diverses devant le miroir, retrouvant, mille fois plus intenses, les émois que m’avaient procuré sans que je n’y prête davantage attention, les illustrations gréco-romaines de mes livres de latin, représentant des éphèbes largement dénudés. Ce fut tout : pas de masturbation, que je n’imaginais pas, mais une excitation extrême jusqu’à ce que je sente pointer au bout de mon prépuce un peu d’un liquide cristallin qui fit comme des fils lorsque j’y ai touché, ce qui m’étonna.
Dans le vestiaire de la piscine, je guettais souvent mes copains qui se déshabillaient, cachant alors tant bien que mal de fortes érections. L’époque était malheureusement très prude et l’on se déshabillait presque en cachette. Je n’utilisais plus les douches communes de la piscine, de crainte d’y bander, mais prétextais gagner du temps en rentrant chez moi... pour m’y livrer tout à mon aise à mes jeux favoris. À cette époque-là on ne parlait que peu de sexualité, sujet tabou, et si j’avais entendu des copains de classe parler à mots voilés, étouffant des rires, de “branlettes”, je ne savais toujours pas ce que cela signifiait. Par contre j’observais souvent leur braguette pour voir s’il leur arrivait de bander : je vis que c’était le cas parfois à la piscine mais à chaque fois le garçon concerné se retournait à plat-ventre sur sa serviette de bain ou plongeait à l’eau. Je restais sur mon fantasme de voir un gland jaillir d’un maillot !
Mon frère Thierry, de quatre ans mon aîné, se fichait pas mal de moi, occupé à faire de l’équitation et à courir les filles avec son inséparable copain de vingt ans, Éric, aussi brun que le premier était comme moi blond aux yeux bleus. Le soir avant de m’endormir, je me demandais parfois si Thierry, qui dormait dans la chambre voisine de la mienne, éprouvait de tels plaisirs à se sentir nu ou à voir d’autres garçons se déshabiller. Il m’était arrivé de regarder par le trou de la serrure et je le vis une fois, bandant à moitié, caresser son gland décalotté entre le pouce et l’index mais disparaître rapidement dans son cabinet de toilette.
Au mois d’août, Éric vint passer un mois de vacances à la maison et coucha, bien sûr, dans la chambre de Thierry, dans l’autre lit jumeau. Le soir j’entendais souvent venir de leur chambre des rires étouffés, des exclamations à voix basse parmi lesquelles je crus reconnaître “salaud” ou “tu jouis?”, et une fois, un “tu en as foutu plein les draps” qui m’intrigua énormément... Un après-midi, rentrant de la plage, j’entendis du grabuge dans leur chambre. Je me rendis compte qu’ils n’étaient pas seuls mais qu'un troisième garçon était là. J’entrebâillai la porte et le spectacle me pétrifia d’émotion. Un jeune voisin de seize ans, Philippe, était allongé sur le lit de Thierry, les mains solidement attachées aux barreaux. J’appris qu’il y avait eu bagarre quand Philippe avait été surpris en train d’emprunter le vélo d’Éric. Ils l’avaient donc fait “prisonnier” et amené à la maison d’où nos parents étaient partis jusqu’à tard le soir. Il était soupçonné par les deux “grands” d’un autre larcin concernant une lampe de poche récemment disparue mais ne voulait rien avouer. Il était déjà à moitié déshabillé, torse nu, sur le ventre, slip baissé, recevant des coups de cravache bien appliqués sur les fesses. Au bout d’un moment, n’obtenant rien, ils le firent se retourner, dévoilant alors une superbe érection.
Un instant déconcerté, Thierry lui arracha complètement son slip, le traitant de salaud, de pédé, etc. Je m’étais approché du lit, excité à l’extrême car l’adolescent avait une “belle petite gueule” et un corps splendide. Souvent, je l’avais guetté à la piscine, espérant le voir, un instant au moins, à poil. Thierry, un sourire en coin, me dit :
— Tiens, Serge, tu vas voir comment faire juter un petit salaud de son espèce !
Il saisit le sexe de Philippe et, lentement, il en fit glisser le prépuce, le décalottant. Philippe protestait, essayait en vain de se débattre à l’aide de ses jambes mais il bandait plus que jamais. Ce fut alors une suite de lents allers-et-retours dont j’entends encore le bruit discret, “slup-slup” sur son gland mouillé et luisant, ainsi que le frottement de ses couilles sur la base de ses cuisses.
Jamais, quand je l’observais à la dérobée dans les vestiaires, je n’aurais osé espérer un tel spectacle ! Mon coeur battait fort et je me sentais bander moi-même comme un fou, le cachant tant bien que mal. J’étais sûr également que Thierry et Éric bandaient eux aussi, à voir la bosse grossissante de leur braguette. Soudain Thierry accéléra son mouvement tandis que la respiration de Philippe devenait plus courte, haletante. Il suppliait d’arrêter, donnant des coups de bassin qui n’avaient pour effet que d’augmenter les mouvements sur son sexe bandé à l’extrême... Son gland tout humide se gonfla rythmiquement, rougissant de plus en plus... et je fus sidéré d’en voir jaillir en de longs jets qui se répandirent sur sa poitrine, une sorte de lait blanc odorant. En même temps Philippe gémissait tandis que ses abdominaux et ses fesses se contractaient comme pour projeter plus loin encore tout son sperme jusqu’à son menton. Simultanément, parcouru moi-même d’une sorte d’onde électrique, je sentis quelque chose couler dans mon maillot de bain – heureusement sous mon short – un liquide chaud et gluant, plus épais que ces gouttes cristallines de mes jeux solitaires...
Thierry essuya ses doigts poisseux sur le ventre de Philippe et ce dernier fut relâché sans avoir avoué le larcin qu’il n’avait peut-être pas commis. Il sortit penaud, rasant les murs pour rentrer rapidement chez lui avant le retour de ses parents. Je compris aussi que, les soirs précédents, j’avais entendu Thierry et Éric qui se branlaient dans leur lit. Je sus rapidement, en écoutant à la porte et en regardant par le trou de la serrure, que leurs caresses étaient mutuelles et que, souvent, ils dormaient nus, ensemble dans le même lit.
Ce soir-là, excités sans doute par l’épisode avec Philippe, ils s’en donnèrent à coeur-joie et je les entendis carrément gémir en jouissant. Heureusement mes parents dormaient loin de là dans une autre aile de la maison. Le matin, j’entrai dans leur chambre pendant qu’ils prenaient leur petit déjeuner à la cuisine et fus frappé par la forte odeur de sperme qui y régnait. Leurs draps étaient tachés et un mouchoir par terre, près du lit, était trempé. Je le respirai et me mis à bander en imaginant la scène. Quelle production ! Heureusement que le linge partait directement dans des sacs à la laverie sans être vérifié par la bonne... Leurs histoires de filles n’étaient donc qu’une façade !
Cet après-midi-là, au cours d’un de mes jeux où j’imaginais cette fois des jeunes guerriers vaincus, contraints de se masturber, nus, devant leurs vainqueurs ou de jeunes esclaves grecs branlés par leur maître, je me caressais comme je l’avais vu faire à Philippe par Thierry, avec le même délicieux résultat : sentir ces picotements dans le bas-ventre, cette chaleur au plexus, cet abondant liquide blanc qui montait avec force dans la hampe et jaillissait au bout du gland... Cette fois-ci les jets s’écrasèrent sur la glace de l’armoire. Je vis mes cuisses bronzées en trembler de plaisir. J’ai léché la vitre avec délice avant de recommencer, le temps de reprendre mon souffle.
Une sorte de complicité s’était en outre établie entre nous depuis l’aventure de Philippe et quelques jours plus tard, sans avoir besoin de beaucoup insister, je fus admis à participer à leurs jeux nocturnes comme un grand. Nous nous régalions de nos jeunes corps d’adolescents sportifs, chauds, vigoureux et riches de sperme ! Nous créions des scénarios avec des bagarres simulées, des déguisements érotiques dont j’avais soufflé l’idée parfois même, l’après-midi, dans le jardin clos de la maison, lorsque nous étions seuls. D’autres fois il s’agissait, en étant masturbé par l’autre, d’éjaculer en dernier, ce qui n’était guère facile avec mon frère dont les caresses étaient redoutablement excitantes et qui savait se retenir longtemps.
Ce fut pour moi une période de véritable extase. Un après-midi par exemple je fus “capturé” dans le jardin où je devais me cacher. C’était une sorte de version érotique d’un épisode de “Signe de Piste” dont les illustrations me faisaient fantasmer. J’étais vêtu d’un simple ceinturon devant lequel pendait un mouchoir plié, ce qui ne cachait presque rien et se trouva vite soulevé par mon sexe bandé tant la situation m’excitait. Je portais également des bottes d’équitation et cette tenue, sur un corps d’adolescent, était plutôt sexy... Mon “cache-sexe” me fut bien entendu arraché et, vêtu uniquement du ceinturon et des bottes, attaché à un arbre, je fus lentement, avec dextérité, masturbé par Thierry qui savait s’arrêter au dernier moment, ce qui me faisait trembler d’impatience, gémir, supplier... jusqu’à ce que mon “tortionnaire”, accélérant son mouvement, me permette de libérer d’apaisantes giclées. Ensuite, une fellation me fut imposée comme “punition” par Thierry sur Éric. Ce dernier était superbe et très bandant, vêtu d’une veste courte de treillis d’un surplus U.S., serrée par un ceinturon orné d’un poignard, d’une casquette et de bottes. C’était ma première pipe bien entendu mais je n’hésitai pratiquement pas. À genoux devant lui je soulevai le bas de sa veste tendue par son sexe splendide. Je pus alors m’en régaler, sentir ce gland bien dur autour duquel je faisais tourner ma langue, glisser mes lèvres. Son sperme, que j’ai trouvé exquis, a été avalé entièrement. Éric en était généreux : je l’ai vu à cette époque jouir quatre fois à longs jets en une seule soirée !
J’adorais le sucer, sentir son gland palpiter dans ma bouche, ces flots en frapper le fond, la remplir, me faisait parfois éjaculer tout en avalant ce liquide chaut au goût de noisette. Quant à Thierry, il resta, c’était facile, mon partenaire privilégié pendant longtemps ! Mais c’est une autre histoire, de celles qui sont rares mais sublimes entre frères...
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