Je m’appelle Pierre et je suis prof de français dans un lycée de la banlieue lyonnaise. Parmi mes élèves de terminale, j'ai une petite bande de loubards, menée par Martial, qui me donne beaucoup de fil à retordre. Martial a 18 ans et il est très beau. Il s'arrange toujours pour semer le désordre dans les cours. Ce garçon me trouble beaucoup et ça m'étonne. Ceux qui me plaisent habituellement sont fins, cultivés. Je ne suis pas du tout un homo honteux, mais j'ai des relations amoureuses souvent platoniques, ça correspond mieux à mon caractère. Pour tout dire, à 36 ans, je n'ai jamais pratiqué la sodomie. Je n'en ai pas envie. Je suis porté sur la masturbation réciproque et la fellation. L’essentiel pour moi, c’est que ça soit esthétique, que ça se passe dans un cadre choisi, avec un partenaire dont je sois follement amoureux. Les back-rooms des boîtes homos ce n'est pas du tout mon style.
Martial m'a tout de suite fait de l'effet malgré son côté petit mâle conquérant, ou peut-être à cause de ça... Mais enfin, ça n’empêchait pas que je lui fasse la morale quand il exagérait. Un jour je lui ai fait une réflexion désagréable au sujet de sa conduite et je l’ai même menacé du conseil de discipline. Il m’avait mis hors de moi. Il a réagi en me lançant un regard dur qui m'a fait un peu peur mais il n’a pas dit un mot.
Quelques jours plus tard, à la fin du cours, il m'annonce que ses parents voudraient me parler au sujet de son avenir. Il me propose de venir chez lui tout de suite pour les rencontrer. Assez curieux de connaître sa famille, je le suis sans méfiance. Il me conduit dans un immeuble tellement sale que j'ai du mal à croire qu'il est possible que des gens y vivent. Il a ouvert une porte et c'est seulement quand il l’a refermée derrière moi que j'ai compris que j'étais tombé dans un piège. Je me suis retourné. Il était appuyé contre le chambranle de la porte, un peu déhanché, un sourire aux lèvres.
— C'est quoi, déjà, que tu m'as dit l'autre fois ? Le conseil de discipline, c'est ça ?
— Où sommes-nous, ai-je demandé. Pourquoi m'avez-vous amené ici ?
— On est dans un immeuble vide, mon vieux. T'inquiète pas, y a personne autour. Tu pourras crier autant que tu veux...
— Vous êtes fou !
Je me suis rendu compte qu'il me tutoyait et que je le vouvoyais. J'ai senti une présence derrière moi : trois autres garçons sortaient de la pièce attenante, les trois loubards du cours ! Ils avaient le même sourire torve aux lèvres, les pouces passés dans la ceinture de leur jeans. Je me suis mis à trembler de peur.
— Le conseil de discipline, tu avais dit ? C'était pour rigoler, je suppose...
Martial m'a poussé par l'épaule jusque dans l'autre pièce. Elle était meublée d'un lit crasseux, d'une table et de trois chaises alignées côte à côte. Les trois types se sont assis.
— Vas-y, m’a dit Martial, debout, les fesses appuyées contre la table.
Je l'ai regardé sans bouger. Ma lèvre supérieure était moite de transpiration.
— Tu comprend pas ? Une pipe chacun... Voilà ce que ça veut dire. Je peux pas mieux t’expliquer. Si tu fais ce qu'on te demande, on te laisse partir tranquille... à condition que tu promettes de rien raconter, évidemment... Ah, et puis enlève tes lunettes ça va te gêner pour pomper...
J'ai obéi. Je suis très myope et sans lunettes je ne vois rien. Ça me paraissait plus facile de faire ça sans y voir.
— À genoux, mon vieux ! Et suce !
Les trois gars ont ouvert leurs braguettes et ont sorti leurs bites. Ils bandaient dur et je ne pouvais pas m’empêcher d’admirer les proportions de leurs sexes. Ils en avaient l’air fier, d’ailleurs. Je me suis agenouillé devant le premier et je l'ai pris dans ma bouche. Il a pesé sur ma nuque de toutes ses forces et j’ai eu un hoquet quand il a touché ma luette. J'ai voulu reculer mais il m’a forcé à rester.
— Suce bien, a-t-il dit d'une voix rauque. Je vais te lâcher tout dans ta petite gueule de prof... Tu as l'air moins con sans tes lunettes, tu sais ?
— Oui, a dit Martial, mais comme il a l'air plus con avec une pine dans la bouche, ça compense... Ça fait qu'au bout du compte il a toujours l'air aussi con...
Je me suis dit que plus vite j'aurais fini, plus vite je serais loin de ce cauchemar. J'ai pompé comme un fou et il a déchargé dans ma bouche. Il m'a tenu par les oreilles me les arrachant presque :
— Avale, salope ! Avale ! Ne laisse rien perdre.
Le second était enragé. Il me secouait la tête de toutes ses forces, entrant et sortant de ma gorge et je devais ramener les lèvres autour de mes dents pour ne pas lui arracher la peau de la verge. Quand il a éjaculé, je me suis écroulé par terre, à moitié évanoui. La voix ironique de Martial m'a ranimé :
— Tu en as encore un à pomper, mon vieux... Sans compter la suite... Allez au charbon !
Je ne sais pas comment je suis arrivé au bout du troisième. Enfin, j’ai avalé une nouvelle rasade de sperme et j’ai attendu «la suite». C'était simple : Martial m'a fait enlever mon pantalon en disant :
— Moi, je me réservais pour ton cul, tu vois... C'est pas tous les jours qu'on peut enculer son prof ! Tes puceau de là, non ? Eh bien, ça va être une grande première... Mets-toi à quatre pattes sur le lit.
J'ai fait ce qu'il me disait. Il est venu s'installer derrière moi, les mains accrochées à mes hanches. Il a enduit son gland de salive et l'a poussé doucement dans mon anus. Je me suis rétracté de douleur. Il a forcé un peu, s'est arrêté.
— Ça va ? Tu supportes ? Tu remarqueras que je suis gentil, hein ? J'y vais doucement... Je veux pas te le déchirer, je suis sûr que mes potes voudront en profiter après moi et je ne veux pas abîmer la marchandise... Décontracte-toi, ce sera plus facile.
Assez vite, il a réussi à me l'enfoncer. Pendant qu'il m'enculait je pensais à la soirée que j'avais passée la veille avec Mathieu dont j'étais amoureux : dîner aux chandelles et on avait parlé pendant des heures de peinture, d'une exposition que nous avions vue ensemble, de l’abstraction lyrique etc. Il était parti sans que j’ose aller plus loin. Et maintenant, j'étais là, en compagnie de quatre voyous qui me violaient. Et le pire c'est que je bandais ! La veille, soirée éthérée, et là, le sordide. Et encore plus sordide quand, après avoir éjaculé, Martial s'est retiré de moi en disant d’un ton dégoûté :
— Mon vieux, tu vas aller te vider le cul avant que mes copains s'y mettent... Je te dis pas ce que je ramène au bout de la queue...
Je me suis relevé, rouge de honte, les fesses nues et la verge qui oscillait au bas de mon ventre et je me suis dirigé vers la porte qu'il me montrait. Il y avait bien une cuvette de W.C. mais pas de chasse. Par terre, un seau de plastique rempli d'eau et un gros savon gris.
— Tu chies et tu te laves le cul qu'on puisse en profiter encore un peu. Accablé de honte et d'excitation, j'ai fait ce qu'il disait, puis, accroupi sur le seau, je me suis lavé. Il n'y avait pas de serviette de toilette. Je suis revenu, les jambes dégoulinantes d'eau. Un des voyous m'a disposé sur le dos, les genoux ramenés sur la poitrine en disant :
— Tu m'excuses mais je préfère comme ça... J'aime bien voir la gueule d’un mec que j'encule.
Celui-là est rentré facilement et, à ma grande honte, j'ai éjaculé sans qu’il me touche. Le garçon m'a étalé le sperme sur les lèvres, me forçant à lécher. Quand ils m'ont laissé partir, ils m'avaient tous enculé. Je suis rentré me coucher. Quand je suis revenu en cours, Martial s'est comporté comme si rien ne s'était passé et les autres aussi. Pas même un petit sourire ironique... Rien... C'était vraiment comme si rien n'avait eu lieu...
J'ai mis très longtemps à me remettre du plaisir que m'a procuré cette situation.
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Derniers Commentaires