Je n'ai pas vu le temps passer. Il est environ quatre heures du matin, le bus s'arrête devant une espèce de restaurant de campagne. Lle chauffeur annonce une demi-heure d'arrêt. Chico m'explique qu'on peut descendre pour aller aux WC ou manger quelque chose. Les compagnons de Chico, à moitié réveillés, préfèrent rester dans le bus et poursuivre leur somme. Je descends avec Chico, lui demande ce qu'il veut boire : du café au lait. Je prends la même chose et lui offre le sien. Il me parle de l'excellent moment qu'il vient de passer… C'est la première fois… enfin, la première avec un homme ! Je lui demande s'il serait prêt à recommencer… "Oui, avec toi, c'est sûr… Mais ce qui lui a déplu, c'est qu'on n'était pas à l'aise comme dans un lit… Je lui dis que je suis tout à fait d'accord, que coincé dans le bus, je n'ai pas pu lui donner tout le plaisir que je donne d'habitude à mes partenaires… De mon côté j'ai quand même bien aimé car il est un vrai garçon bien viril, "bien cargado" (=bien chargé). Il rigole : il sait à quoi je fais allusion ! Flatté il me confie qu'il est capable de baiser une fille toute une nuit… Il peut éjaculer jusqu'à quatre fois de suite… mais vraiment… "con mucha leche" (= avec beaucoup de sperme)… Je lui dis que je suis impressionné et lui demande si tous les garçons péruviens sont capables de telles performances. Par exemple, ses quatre copains, est-ce qu'eux aussi arrivent à jouir plusieurs fois de suite ? "Todos ! Somos un grupo de verdaderos machos… Hacemos trios… penetramos chavas a dos juntos… sabes una doble penetracion… sabes lo que es ?.... a mi m'encanta meter por el culo, mientras un compañero se la coje por delante." (= Tous ! On est une bande de vrais mâles… On nique à trois…. Deux d'entre nous, ensemble, baisent la même nana… Tu sais une double pénétration… Tu sais,moi j'adore la prendre par le cul pendant qu'un pote lui baise la chatte.
Les coups de klaxon du chauffeur nous signalent qu'il faut remonter dans le bus. Nous reprenons nos places au fond. On a encore deux ou trois heures de route. Collés l'un à l'autre, nous nous parlons à voix basse. Je lui dis combien j'aime sa bite, que je voudrais la sentir me pénétrer. Chico répète et insiste sur le fait qu'il n'a jamais fait ça avec un homme. Se faire sucer c'est pas pareil, m'explique-t-il. Une bouche chaude, qu'elle soit de femme ou d'homme, ça fait le même effet ! En plus, avec moi, je pompe tellement bien qu'il a oublié qui avalait sa queue ! Il pensait seulement au plaisir que je lui donnais. Mais baiser un mec… ça doit pas être la même chose ! Le corps d'un mec c'est pas pareil… Avec un mec on n'est pas excité de la même façon. Tu vois, ajouta-t-il, quand on baise des filles avec mes potes, même si j'ai une bite ou un cul de mec à côté de moi, j'ai pas envie de le caresser… Je sais pas si… Et pourtant mes copains ont des culs super beaux !... et un ou deux ont des bites énormes, plus grosses encore que la mienne… mais j'ai jamais essayé de faire l'amour avec eux.
Tout en parlant, je caresse sa bite à travers le pantalon. Il ne bande pas vraiment mais une érection continue à donner du volume à son paquet. "Et si je te branlais maintenant… tu serais capable d'éjaculer ?" "Cierto ! pero ahora somos por llegar a Cuzco… y la luz del dia ya es demasiada" (= Bien sûr ! Mais on va bientôt arriver à Cuzco et la lumière du jour est déjà trop forte…)
Dans le bus les passagers commencent à bouger. Quelques-uns des copains de Chico se sont réveillés et parlent entre eux. Mon voisin me rappelle que, si je suis d'accord, je peux aller dans le même hôtel qu'eux : il est propre et pas cher. L'idée d'être sous le même toit, voire de partager une chambre avec l'un ou plusieurs de ces jeunes mecs me remplit déjà de bonheur. Nos sacs sur le dos nous nous dirigeons vers leur hôtel. Il est un peu à l'écart de la place centrale. Mais la ville ne paraît pas immense. Arrivés à l'hôtel Chico parle au nom de tout le monde. Il m'explique qu'il ne reste plus que deux chambres de trois et que, si je suis d'accord, avec lui et un de ses copains je peux partager une chambre. C'est lui qui choisit le copain, un gars prénommé Oscar. Il me plaît bien cet Oscar… Bien que plus grand que les autres il semble le plus jeune du groupe. Je confirme à Chico que je suis bien sûr d'accord sur tout même, s'il le fallait, pour partager un lit... Je me vois déjà dans le même pieu… passant une nuit blanche avec n'importe lequel de ces jeunes étalons…
L'installation dans les chambres est rapide. Hélas, dans la nôtre, il y a bien trois lits, d'ailleurs plutôt étroits. Il fait assez froid. Cuzco est en altitude et l'hôtel apparemment n'est pas chauffé. Si j'ai froid je demanderai à Chico ou à Oscar de venir me réchauffer !
Nous sortons de l'hôtel. Je suis le groupe : ils ont décidé d'aller prendre un bon petit déjeuner, à la péruvienne. Je suis heureux de faire partie de la bande, de partager leur emploi du temps et je me surprends à imaginer ce que je pourrai peut-être faire, ce soir, cette nuit, avec chacun d'entre eux…
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