Je viens me confesser car j'ai honte... Honte de m'être laissé branler par ce vieux vicieux et d'avoir aimé ça !
Après avoir joui je suis sorti du wagon en pleurant.
Je courais dans la rue, le slip encore humide et la queue raide, suintante. Comme si je pleurais aussi par le gland.
Il faut que je raconte, il faut que j'exorcise...
C'était un soir où je suis rentré chez moi très tard. J'ai pris mon train de banlieue, réfugié dans le wagon de première classe un peu apeuré par l'heure tardive. L'homme est arrivé. Il avait au moins la soixantaine et portait le vice sur son visage. Avec quel éclat bestial dans les yeux il m'a regardé ! J'ai sorti un magazine et je me suis plongé dedans pour échapper à son regard salace. Il s'est assis à côté de moi. Le wagon était entièrement libre et il a fallu qu'il vienne à côté de moi !
Les mots dansaient devant mes yeux. J'ai tressailli quand la main du vieux s'est posée sur ma cuisse. Quelle idée aussi de me mettre en short !
J'ai crié mais la main progressait très vite entre mes cuisses. Les doigts étaient sous mon short, sous mon slip, lorsque j'ai voulu saisir le poignet de l'homme.
- « Arrêtez ! » Ai-je hurlé. Mais, de ma gorge ne s'est échappé qu'un faible gargouillis.
Ca y est, ses doigts touchaient ma bite, mes couilles, s'insinuaient lentement dans mon anus et un plaisir maudit montait en moi, lentement, irrépressiblement. Le vieux avait les deux mains plongées sous mon short, une devant, une derrière. Et il soufflait comme une vieille loco poussive. C'était ignoble à entendre.
Je ne gargouillais plus. J'essayais d'étouffer les gémissements qui montaient de ma gorge et déliaient ma langue. Je me pinçais les lèvres et transformais mes ahanements en faibles plaintes de victime violée. Ca n'empêchait pas le vieux de continuer à enfoncer ses doigts dans mon trou. Oh, il le faisait si bien ! Je ne pouvais plus bouger, de peur que chacun de mes gestes n'aie l'air d'un encouragement à continuer. Il retira ses doigts d'un seul coup et je me décidai à commencer à me lever mais déjà son visage était entre mes cuisses et je n'ai rien trouvé de mieux que de couvrir avec mon blouson sa face grimaçante de plaisir.
Sa langue était chaude, chaude, elle me lapait, m'aspirait la bite, encore, encore, de plus en plus fort, de plus en plus vite. Le plaisir m'embrumait, j'étais dans du coton, ne pensant plus que par ma bite, sucé sans cesse, léché comme j'aimerais qu'on me lèche tous les jours, toutes les heures.
Il y eut une longue plainte dans le wagon et c'était moi qui la poussais alors que des hoquets et des gargarismes s'élevaient de la tête masquée entre mes cuisses. Je jouissais, il lapait, il avalait et alors que le terminus arrivait, que le train ralentissait, je reprenais possession de mon corps, de mon âme et la culpabilité, la honte et le dégoût montaient en moi comme une envie de vomir.
Je courais sur le quai avec une envie de pleurer qui s'est vite exprimée. Mon slip mouillé de sperme collait à ma bite. Je bandais encore.
Aussitôt arrivé chez moi je me suis jeté sur mon lit, pleurant toujours, avec encore dans les oreilles les bruits de déglutition du vieux alors qu'il buvait mon sperme. J'ai repensé à sa tête entre mes cuisses, à sa langue chaude et, malgré moi, mes doigts ont touché ma bite, là où il m'avait si bien léché. Oh mon pénis coupable qui grossissait encore, oh le plaisir, oh l'haïssable envie que tout recommence, que le vieux me suce, que n'importe quel homme me lèche, que je sois pompé à vie.
Je me hais, et je sais hélas que le plaisir et l'envie reviendront et que je donnerai encore ma bite à n'importe qui, pourvu qu'il sache la sucer...
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