Le blog de Krampack

Medhi et Nabil sont les meilleurs potes du monde. Depuis ce jour où ils se sont rencontrés à la maternelle de la cité Clairefontaine ils ne se sont jamais quittés. Tous deux issus de familles d'immigrés, Algérienne pour Nabil et Marocaine pour Medhi, les deux jeunes hommes partagent tout : du club de foot au BTS dans lequel ils viennent d'être admis ensemble.

Demain c'est le grand jour pour Medhi et Nabil. Ils emménagent dans leur nouvel appartement qui les accueillera le temps de leurs deux années d'études. Comme leurs parents n'ont pas les moyens de payer le loyer, les deux amis se sont engagés à trouver un job dès qu'ils seraient installés. Les familles ont tout de même apporté une aide afin de payer la caution et les frais d'emménagement.

Une fois l'effort du déménagement terminé, Medhi s'affale sur le canapé usé qui trône au milieu de la salle à manger qui sert aussi de chambre, tandis que Nabil trifouille le frigo dans la cuisine.

— Tu veux une bière Med' ?

— Ouais, pourquoi tu demandes, tu connais déjà la réponse ! S’esclaffe Medhi.

C'est donc avec deux bières à la main que Nabil vient le rejoindre sur le canapé.

— Putain, ça fait du bien de plus avoir les darons sur le dos à nous faire chier avec l'alcool, soupire Nabil.

— Grave mec ! On va enfin pouvoir être les rois et faire ce qu'on veut ! Par contre, truc le plus important dont on a pas encore discuté, comme les deux lits sont dans cette pièce comment on va faire pour…

— … les meufs ! Le coupe Medhi.

— Ouais, je pensais qu'on pourrait faire comme dans une série que je regarde. Genre celui qui rentre avec une meuf, il accroche un truc sur la poignée.

— Quoi comme genre de truc ?

— J’sais pas moi, une chaussette par exemple. L'autre attend devant la porte 20 minutes, histoire que ça finisse.

— 20 minutes ? J’suis pas un éjaculateur précoce comme toi !

— Enfoiré ça m'est arrivé qu'une fois ! Le rambare gentiment Nabil. Par contre tu sais quoi ?

— Nan ?

— Prem's à la douche ! hurle Nabil tout en se ruant vers la porte de la salle de bain.

— T'abuses, fallait que j'aille aux toilettes ! C'est vraiment un bâtard l'architecte qui a conçu cet appart', de mettre les chiottes dans la salle de bain...

— Rentre, fais comme chez toi, ricane Nabil à travers la porte.

Medhi ne se fait pas prier et ouvre la porte pour ensuite aller tranquillement s'asseoir sur les toilettes. Nabil est déjà sous la douche en train de se savonner vigoureusement afin de faire partir la transpiration et la saleté accumulée au cours de cette journée d'effort. Les fringues étalées au sol, enlevées à la va vite par le jeune Maghrébin, dégagent une odeur de mâle dans toute la petite pièce qui remonte aux narines de Medhi.

— Bah dis donc, t'en avais vraiment besoin de cette douche ! S'esclaffe ce dernier tout en jetant un regard désinvolte à son camarade sous la douche.

Depuis le temps qu'ils se connaissent, ils n'éprouvent plus aucune pudeur l'un pour l'autre. Les centaines d'heures passées à se balader à poil dans les vestiaires du foot ayant grandement contribué à cela. Medhi connaît les détails de ce corps par cœur. Nabil est assez fin mais très musclé, il arbore un torse et un dos puissants, des jambes et des fesses fermes et des bras larges. Sa peau est légèrement halée mais n'est pas particulièrement mate, on pourrait le prendre pour un Français ayant passé des vacances dans le sud. Il présente une pilosité abondante qui remonte des jambes jusqu'à ses fesses et son sexe, recouvrant les testicules et le pubis, pour finir par s'arrêter de manière désordonnée sous le nombril. Ses aisselles sont elles aussi bien fournies. Il est en revanche pratiquement imberbe sur le torse et le visage si ce n'est quelques poils autour des tétons. Cette absence de barbe renforce le coté gamin espiègle de son faciès. Atout charme qui fait craquer les filles voyant en ce jeune Arabe aux airs virils –renforcés par une coupe de cheveux tribale– un jeune ado en recherche d'affection.

Les fesses de Nabil sont galbées et recouvertes d'un duvet noir allant en s'épaississant à l'approche de la raie du jeune oriental. Contrairement au reste de sa peau plutôt blanche, le sexe de Nabil est d'une couleur mate, presque brun foncé. C'est cette partie de son corps qui semble cristalliser tout l'exotisme de ses gènes. Ses deux bourses pleines de jus reposent dans un sac de peau bronzé et étroit ayant du mal à les contenir. Sous l'effet de la chaleur de l'eau son paquet s'est détendu et ballote doucement sous sa grosse et longue hampe. Fidèle à ses origines, Nabil est doté d'un beau morceau de chair basané se terminant par un gros gland rose. En bon Arabe, Nabil est circoncis. C'est d'ailleurs ensemble dans le même hôpital que les deux amis se sont fait retirer ce bout de peau fragile faisant au passage d'eux des hommes arabes à part entière. Il en résulte qu'à la base de leur gland la cicatrice est quasi identique, détail qui n'a pas manqué d'alimenter les plaisanteries dans les vestiaires.

— Putain mec t'a mangé quoi à midi ? Lance mi-offusqué mi-amusé Nabil à Medhi.

— Couscous de ta mère enfoiré ! Rétorque Medhi en quittant la pièce.

La soirée se termine rapidement, nos deux compères s'endormant comme des bébés exténués par l'effort de la journée passée.

C'est Nabil qui se réveille le premier, aidé par la chaleur étouffante des derniers jours de l'été. Il se dirige vers la cuisine afin de se chercher un verre d'eau quand il aperçoit quelque chose qui le fait exploser de rire.

Medhi, qui comme à son habitude s'est endormi en caleçon large, laisse échapper par l'ouverture de ce dernier son sexe en totale érection. Cette manifestation virile de la charge en testostérone du jeune mâle contraste étrangement avec le visage détendu et endormi de Medhi. Le sexe gorgé de sang du rebeu est aussi large que long. Il est plaqué contre son ventre et atteint presque son nombril. La couleur brun foncé de son service trois pièces contraste avec la blancheur de son caleçon. Ses deux prunes sont gonflées au maximum et sont lisses comme une peau de pêche, cela n'est pourtant pas le cas de ces cuisses très poilues. Sa hampe circoncise se termine par un gland brun clair au bout duquel pointe une goutte de liquide pré-éjaculatoire révélée par l'éclat du soleil. Le beau Marocain doit être au beau milieu d'un rêve érotique. C'est d'ailleurs toujours endormi qu'inconsciemment sa main va gratter le bas de ses bourses serrées. Le simple fait d'effleurer ces deux lourds sacs d'hormones a augmenté l'odeur de fauve déjà puissante qui règne dans la pièce. Les éclats de rire de Nabil finissent par réveiller Medhi qui comprend très vite ce qui amuse autant son ami.

— Rah bâtard ! Comme si ça t'arrivait jamais à toi ! Dit Nabil tout en rangeant non sans mal son sexe tendu à l'intérieur de son caleçon.

— En attendant ça sent la bite dans toute la pièce ! Va plutôt prendre une douche pour qu'on puisse commencer à mater les offres d'emplois sur le net.

Une fois Medhi sorti de la douche, les deux Maghrébins s’atellent à la tâche. Pendant plus de 4 heures ils s'évertuent à lire toutes les offres d'emplois sur internet. Malheureusement, pour deux jeunes gens avec uniquement le bac en poche et en fin de période estivale, il n'y a presque rien si ce n'est des jobs sous-payés, à des horaires impossibles.

— Putain ça me casse les couilles ! Lâche Nabil exténué. C'est pas avec ces salaires de merde qu'on va réussir à payer l'appart !

— Grave, regarde-moi ça y'a rie… attends c'est quoi ça 500€ la demi-heure ?

— Oh putain c'est un braquage de banque qu'ils proposent ou quoi ?

— Na na ça m'a l'air d'un truc chelou, matte c'est rangé dans la catégorie xxx, laisse béton… Bon vas-y, je vais pisser moi.

Profitant de l'absence de Medhi, Nabil prend une photo de l'annonce avec son téléphone. Si on est vraiment dans la galère pourquoi pas aller faire le beau devant une vieille meuf en manque d'affection ? se dit le jeune homme.

Dim 25 oct 2015 Aucun commentaire