Le blog de Krampack
Deuxième partie
20 heures 30. Je suis déjà sur le lieu de rencontre, sur cette plage désertée par les touristes. Assis sur un banc, face à la mer, mon regard se porte au loin, sur ces bateaux qui semblent
minuscules et leurs vrombissements sourds au loin... Le Mistral semble lui aussi en vacances. Silence à part le bruit des vagues qui viennent mourir en soupirant sur le sable et qui me tiennent
lieu de chœur.
21 heures 15 et toujours pas de Jérôme ! Il m'a posé un lapin. Je me lève, en colère, me dirige vers les marches qui remontent vers le centre ville, et là, soudain, je le vois, assis sur la première marche, souriant, toujours aussi beau gosse. Il descend ces quelques marches vite fait et vient se jeter dans mes bras, nous entraînant dans une chute sur le sable tiède. Moi dessous, lui dessus, il m'embrasse sur la bouche, se lève, tire sur mes bras et nous entraîne à quelques mètres de là, à l'abri d'éventuels regards curieux et voyeurs, derrière ces rochers qui cacheront notre première relation chaude. Il me fait remarquer que depuis plus d'une demi-heure, il m'observait, me désirait. Assis côte à côte à même le sol, nous discutons de banalités avant que Jérôme n'entreprenne des gestes qui me feront perdre incessamment sous peu ma virginité avec un mec.
Sa main droite se pose sur ma cuisse droite, ses yeux dans les miens, un sourire dévoilant sa dentition blanche et parfaite. Même réaction de ma queue que cette après midi sur la plage, je me surprends à bander, ma colonne de chair se dressant fièrement, se frayant douloureusement un chemin dans mon boxer et dessinant ainsi un relief turgescent dans mon jean. À mon tour, j'entreprends une caresse de son sexe également tendu, distendant son pantalon de façon grotesque mais excitante. Sa langue rejoint la mienne et Jérôme m'enlace, me couche sur le sable froid, ses mains dans les miennes au dessus de ma tête, son sexe dressé frottant le mien. Puis la scène passe à l'étape suivante : agenouillé sur mon ventre, il ôte mon tee shirt dévoilant mon corps fin qu'il a admiré cet après midi, pose ses lèvres sur mes tétons qui durcissent au contact de sa langue humide, les mordille... Je ne résiste pas. Ces caresses me sont inconnues. À son tour, son maillot rejoint le mien, il défait son ceinturon et ouvre son pantalon, laissant entrevoir une toundra de poils noirs. Je suis riche de cette vue. Je dégrafe à mon tour les boutons de mon pantalon qu'il tire vers mes chevilles et le jette négligemment sur le côté. Le sien suit le même parcours. En sous-vêtements, queue tendue, couilles gonflées, nos caresses explorent chaque centimètre de nos peaux jusqu'à ce que Jérôme saisisse l'élastique de mon boxer, dévoilant ainsi ma colonne de chair gonflée qui s'étire vers mon nombril, puis baisse également le sien, son mandrin pointant vers le ciel, lourd, épais, décalotté, vibrant de puissance et de désir.
J'écarte les jambes et lui vient se lover contre elles, la bouche ouverte pour s'emparer de mon gland. Frénésie ! Sa langue au contact de la soie du gland me fait émettre des glapissements de plaisir. Il empoigne mes couilles pendant que sa bouche absorbe l'entière colonne de chair en un va et vient plein de symphonie, de couleurs, de puissance. Je ne pourrai me retenir plus longtemps tellement le désir de cracher est intense. Des dizaines de décharges électriques me parcourent les couilles, le cul, le ventre... Cette nuit est faite de lumière, et comme l'étoile filante qui laisse une trace dans le ciel, ma semence blanc nacré jaillit de mon mandrin, un jet puissant dans sa bouche, puis Jérôme relève la tête, les autres jets de lave tiède maculant ainsi mon ventre, mon menton, ma bouche...
Tous les voyants de la jouissance en moi s'allument pendant que mon sexe, encore tendu, retombe sur ma toison... et que la langue de Jérôme vient lécher. Il se relève, queue tendue, empoigne mes jambes qu'il fait rouler sur le côté et m'agenouille... Sa bouche explore ma rondelle légèrement velue, l'humidifie, et il y introduit un, puis deux, puis trois doigts avec délicatesse. Je suis surpris de constater que mon petit trou serré puisse être visité. Un jet de salive sur son gland, puis un second sur mon intimité, puis sa queue tendue, véritable clé de chair gainée de veines bleues saillantes, me pénètre doucement, coulissant lentement dans ma caverne secrète. Juste un cri étouffé dans mes deux mains, puis 20 centimètres entrés jusque la garde, me labourent, silencieusement, amoureusement, tendrement dans un va et vient langoureux, ses couilles claquant sur mes fesses de craie.
L'empreinte de sa bite au plus profond de moi restera indélébile tel un taureau marqué au fer rouge. Il danse encore et encore en moi, je sens son membre chaud figé dans mon ventre, ses mains empoignant mes hanches durant cette étreinte de jouissance jusqu'à l'explosion finale, tel un feu d'artifice libérant ses étoiles de lumière. Sa queue palpite en moi, la pression sanguine cognant contre ma paroi intime, et je perçois l'explosion lourde et puissante dans une ultime valse de son bassin en moi. Il libère ma grotte souillée de sa semence, et les anneaux musculaires de mon cul se referment lentement, comme s'ils voulaient conserver cette précieuse liqueur, qui malheureusement s'échappe doucement et coule le long de mes cuisses. Nous sommes couverts de sueur, haletant comme deux marathoniens ayant franchi la ligne d'arrivée d'une course. Couché sur le ventre sur le sable, les grains de sable grattent et se collent à mon sexe encore mouillé et à demi tendu.
D'un seul geste, Jérôme et moi nous nous levons, et courons vers les vagues qui nous lèchent, nous nettoient de nos spermes, au milieu de la nuit, sous le regard de la lune qui semble charmée de nos ébats secrets. Je viens d'être fécondé par un beau garçon. Nos rires se mêlent aux bruits sourds des vagues qui meurent sur le sable.
— Alors, tu as aimé ? me demande-t-il. Je ne t'ai pas fait mal ?
Pour toute réponse, je l'embrasse fougueusement, mes mains caressant son corps, ses couilles, sa queue, ses fesses... avant de regagner notre antre secrète près des rochers, témoin de nos ébats. Allongés, mouillés, j'enfourche le corps de Jérôme et lui dit à l'oreille que je suis à lui quand il le veut.
— Tous les jours, me répond il ! Ton petit cul sera à moi.
Et ce fut la première fois qu'un mec m'a dit «je t'aime», ses biceps amoureux, les pupilles bandées. Les trois semaines s'écoulèrent ainsi, trop rapidement malheureusement, dans les bras de Jérôme, sa queue en moi. Et dans mes nuits, j'étais la poupée que Jérôme déshabillait sur cette plage et baisait. J'aime un garçon, est ce une maladie ? Que vais je dire à Solène, à ma sœur, à ma mère, à mes copains ? Mais je voudrais tant crever l'abcès qui me ronge, finir en paix avec moi et être fier de ce que je suis réellement. Je ne veux pas me priver de ces années qui dévoileront ma vraie personnalité, ma raison d'être.