Le blog de Krampack


Voici comment j’ai découvert que mon sexe pouvait servir à autre chose qu’à faire pipi.

Cela se passait fin juin, je revenais à vélo avec un camarade de faire les foins chez des amis de la famille. A cette époque les hommes valides étaient à la guerre, c'est pourquoi les jeunes de la ville étaient sollicités pour aider les femmes et les vieillards aux travaux des champs. Nous étions en zone occupée et le couvre-feu interdisait tout déplacement à partir de 22 heures.

C’est sur la route du retour que je suis tombé avec mon copain sur une patrouille de soldats. Il était 23 heures. Nous n'avions pas nos papiers, nous étions en espadrilles et en shorts avec rien d'autre, compte tenu de la chaleur de cet été 43. Un soldat me palpa pour voir si je cachais des armes. Il fouilla dans mon short en s’attardant sur mes parties génitales. Finalement on monta dans le convoi militaire, direction la Préfecture.

Là, on passa dans un bureau où il y avait plusieurs militaires et des civils et on dû subir un premier interrogatoire. Je comprends que nous restons en garde à vue pour contrôle de nos déclarations. On passe dans une grande pièce, genre dortoir. Un soldat me dit de le suivre. On arrive dans une chambre, sans doute la sienne. Là il me fait m’asseoir sur le lit, il prend place à côté de moi et pose une main sur ma cuisse en remontant lentement vers l’entrejambe. Il enfile sa main jusqu’à mes testicules. Il va et vient lentement, je suis tendu, j’ai le coeur qui bat fort. Je suis intimidé par le port de son uniforme et son arme posée sur la table.

Je commence, sous l’effet de ses caresses, à avoir une érection. Il sourit et passe la main dans mon short qu’il me descend jusqu'aux chevilles. Il me prend les testicules, les serre fort. Je le repousse avec précaution. Il me saisit la tige et entreprend de la décalotter. Ca force, ça me fait mal mais il y arrive lentement. Il se met à me masturber. Tout à coup je sens venir une envie impérieuse. Je lui dis : «Attention, moi bientôt pisser !» Je croyais être sur le point de faire pipi ! Il continue en souriant et hop la, une giclée m'inonde le ventre et la poitrine. Je regarde ce liquide blanchâtre et ne comprends pas tout de suite. Je suis surpris, il rigole et me prend les testicules en faisant signe que ça vient de là.

À ce moment, un autre soldat entre avec mon copain à poil et qui a visiblement, lui aussi, de la crème blanche sur le ventre, bien étalée par une main experte. Il est gêné et moi aussi. Les soldats parlent entre eux. On ne comprend pas ce qu’ils disent. On nous emmène dans une salle de douche où nous nous savonnons sous le regard amusé des deux soldats puis on nous fait approcher d’une table où il y a un pot à barbe et quelques rasoirs qui traînent.

Les soldats font étendre mon copain sur la table, lui savonnent le sexe et entreprennent de lui raser les couilles. Il est visiblement terrorisé. Une fois rasé et bien rincé, ils le caressent avec une satisfaction évidente. Puis je comprends que c’est mon tour. Je pose mes deux mains sur mon sexe en disant non de la tête. Ils me prennent doucement, presque affectueusement par les bras et m'étendent de force sur la table. Ils disent à mon copain en lui faisant des signes : «Rase-le !». Mon copain me regarde en s'excusant, mais que peut-il faire? Et il me rase comme il peut. Je sens couler une larme sur mes joues, moi qui venais de conquérir depuis moins de deux ans une toison épaisse, frisée dont j’étais fier !

L’un des soldats fait comprendre en me mettant le sexe de mon copain dans la main que je dois le branler, ce que je fais. À ce moment-là, un des soldats sort un appareil photo et commence à nous prendre sous tous les angles, y compris moi, avec dans la main un rasoir posé sur le sexe de mon copain et vice versa. J'ai pensé par la suite que c’était, le cas échéant, pour démontrer que le rasage était de notre fait et non d’eux. Vis à vis de leurs chefs, sait-on jamais... Puis au petit matin on nous a rendu nos shorts et on est repartis penauds en vélo, en nous mettant d'accord pour ne rien dire à personne de cette aventure qui nous faisait honte. Nous avons déserté le foot pour ne pas nous montrer sous la douche, le sexe imberbe.

Par contre, on s’est retrouvés fréquemment ensemble et on s’est branlés, une connivence s’étant instaurée entre nous deux.

Dim 22 mar 2015 Aucun commentaire