Le blog de Krampack

Episode précédent :  Un chalet en montagne - 25/26

 

Chapitre 26/26: Final


Il doit maintenant être plus de midi. Toujours personne et pas de repas. C'est inhabituel et nous ne comprenons pas. L'après-midi s'écoule toujours lentement et en plus on a faim. On commence alors à se demander si nos gardiens ne nous ont pas abandonné, enfermé dans ce chalet.

Brusquement Chris s'adresse à moi :

- « Attends, je vérifie un truc.

- Quoi ?

- La porte !

- Ben elle est fermée ! »

Il se lève de son lit et s'approche de la porte. Il tourne la poignée et tire. La porte n'est pas fermée et s'ouvre. Surpris, nous nous regardons tous les quatre.

Je fais signe à mon cousin de la refermer. Il la repousse doucement, sans bruit.
A voix basse nous nous concertons pour savoir ce qu'il faut faire. Nous redoutons un piège. Mais bon on est déjà prisonnier alors on ne risque plus grand-chose en fait. Nous décidons que John ira en exploration.

Prudemment il ouvre la porte et disparaît dans le couloir. L'attente est longue et, au fond de lui, chacun espère un événement heureux. Personne ne dit mot. Après environ dix minutes John revient en ouvrant rapidement la porte devant lui :

- « Il n'y a plus personne !

- Tu es sûr ?

- Oui ! Je suis allé partout : ils sont partis. Y a plus les caméras ! Y'a plus rien !

- Ok ! Ben on se casse alors ! »

Et rapidement nous suivons John jusque devant la porte d'entrée. Mais qui est fermée.

- « Merde ! »

Chris propose alors :

- « Pas grave, on passe par la cuisine ! »

Et, tous les quatre, nous filons vers la cuisine qui comporte une porte donnant sur la terrasse. C'est bon. Cette porte n'est pas fermée. Nous l'ouvrons et rapidement nous l'enjambons. On se retrouve tous les quatre sur la terrasse, enfin libres.

- « Et on va où maintenant ?

- Euh. Je ne sais pas, chez les flics je suppose… »

Archie tend alors le bras vers la route :

- « Regardez, ils arrivent ! »

Effectivement une camionnette bleu gendarme monte vers le chalet…


Epilogue : Les gendarmes nous ont interrogés séparément. Pour ma part je leur ai expliqué les rôles d'acteurs forcés et les sévices que nous avons subi. Les films n'ont pas été retrouvés. Ni Raldo ni les autres gardiens. Chacun de nous a retrouvé le jour même sa famille. Plusieurs mois ont passé. Nous continuons à chatter entre nous. Mais nous ne nous sommes pas revus en vrai.
Un soir en relevant mes mails un entête "by Manuelo" m'intrigue. J'ouvre le mail :
"C'est Manuelo. Je ne travaille plus pour Raldo. Bon courage à vous".

Je ne saurais jamais comment il m'a retrouvé. Et son adresse mail de retour n'est pas valide. Je n'aurai plus jamais d'autres nouvelles des protagonistes de ce séjour forcé dans ce chalet, là haut sur la montagne…

 

FIN

Dim 24 nov 2013 Aucun commentaire